Né à Anvers (Belgique), le poète vit et travaille à Paris depuis 1980. Bien qu'il soit issu d'un milieu néerlandophone, son histoire personnelle le conduit à faire acte de résistance et d'antifascisme en choisissant d’écrire en français. Sa biographie doit être rapportée à ses livres, qui constituent la «trace d'un voyage intérieur emblématique.» Longtemps responsable de la promotion des lettres belges de langue française, il est l’auteur d’une cinquantaine d’ouvrages dont Komboloï (Le Dé bleu), Maîtres et maisons d’été (Labor / Hors Commerce), Architecture nuit (Le Noroît / Les Éperonniers), L’Horloge de Linnéderniers (Phi), Carnets respiratoires (Cadex), Dites 33, c’est un poème (Le Dé bleu), L’Éternité est un battement de cils (Actes Sud), La Toilette du mort (L’Âge d’homme). Au sujet du poète, traduit en une vingtaine de langues, consulterWerner Lambersy, Présence de la Poésie, aux Éditions des Vanneaux et le n° 50 de la revue Nu(e). Son écriture poétique est un heureux amalgame entre deux types de sensibilité: l'occidentale, où la pensée philosophique et l'aphorisme comme le recours à des termes abstraits qualifie le style; l'orientale, où le poète puise, plus qu'une philosophie, le sens d'un formalisme et d'une pensée paradoxale. Pour en savoir davantage: http://evazine.com/wlam/wlam.htm
BIBLIOGRAPHIE
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Publications récentes Opsimath (volume double) ed Vincent Rougier, coll Ficelle, 2014 L'assèchement du Zuiderzee, ed Rhubarbe, 2014 Déluges...et autres péripéties, ed La Porte, 2014 Dernières nouvelles d'Ulysse, éd L'Age d'Homme (déc. 2014) In angulo cum libro, ed Al Manar (déc. 2014) La dent tombée de Montaigne, ed Dumerchez (déc. 2014) Perte du temps, ed Le Castor astral (déc. 2014) Anvers ou les anges pervers, prose Labor poche (réédition, déc. 2014) Pina Bausch, Editions du Cygne, 2013 Le cahier romain, Editions du Cygne, 2012 Paris Paris aller retour, Vincent Rougier, 2012 Conversation à l'intérieur d'un mur, Rhubarbe, 2011 Cupra Marittima, La Porte, 2010 Devant la porte,Editions du Cygne, 2009 Erosion du silence, Rhubarbe, 2009 Te spectem, Tipaza, 2009 Corridors secrets, Rafael de Surtis, 2007 Essai
Présence de la Poésie: Werner Lambersy par Paul Mathieu, J.-L. Poitevin et Otto Ganz, Editions des Vanneaux, 2009 Diverses collaborations et livres d'artistes. Traductions de livres en anglais, bengali, hindi, urdu, roumain, chinois, italien, arménien, allemand, macédonien, bulgare, slovaque, néerlandais, suédois, persan, vietnamien, japonais. «Mettons bout à bout les de tous ses recueils: on obtiendrait une sorte d'hypertexte qui serait en soi un poème...le maillon d'une chaîne constituée par l’ouvre tout entière; cet emboîtement singulier est le mode d'agglomération d'une des plus extraordinaires éruptions lyriques que ce demi-siècle a produit.» Jacques de Decker
«Werner Lambersy fait partie de ce clan planétaire et discret, opiniâtre et inventif qui n’a cessé de contredire les tentations morbides de l’époque par des vers dans lesquels la vie explose et se rend indéfiniment insaisissable par les fourches caudines de l’ordre.» Jean-Louis Poitevin
« Werner Lambersy est un citoyen du monde. A ceci près qu’il a choisi ses monde et parfois aussi été choisi par eux. Il a voyagé par les livres et pour les livres, comme homme et comme poète. Mais il ne voyage pas pour le plaisir de voyager! On se souvient de la formule lapidaire de Beckett. Non il voyage pour rencontrer, il rencontre pour voyager. En fait, il n’y a pas là calcul mais bien réalité matérielle et plaisir réel de la découverte, d’un texte, d’un poète, d’une voix. Car un pays ou une région du monde pour lui, ce sont d’abord les poètes qui le disent, les écrivains qui le narrent, les voix qui le chantent». Jean-Louis Poitevin
«Le poème peut être tout, mais pas n'importe quoi. Il peut être tout, mais pas n'importe comment. Il est pour tous, à condition d’être pour chacun. Il est de tous les temps, pourvu qu'il soit aussi du nôtre. Il dit n’importe quoi, mais toujours d'irremplaçable et d’unique. Il est sans défaut pourvu qu’il soit sans qualité: qu’il se contente d’être, qu'il se contente d'être le "ça", ce qui est et rien d’autre, même improbable, même inimaginable, impossible ou inimaginable puisqu'on l'a "fait" poème.» Werner LAMBERSY
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