Né dans le Sud-Ouest. Études universitaires à Toulouse. Débuts au théâtre comme directeur de troupe, un théâtre d’essai, puis une longue carrière d’auteur, producteur et réalisateur dans l’audiovisuel (Radio France, TF1, FR3). Prix du Casino d’Enghien et de la SACD pour sa première pièce, Le Questionnaire. Auteur d’une dizaine de romans, dont plusieurs couronnés par l’Académie française, et d’une monographie sur Giono l’Italien, dont il a adapté pour la radio le cycle du Hussard sur le toit, avec Pierre Vaneck, Maïa Simon et Bruno Devoldère. Producteur d’émissions littéraires (Un Livre des voix, Attention à la littérature sur France Culture). Critique (Magazine littéraire, Figaro Magazine). Membre de plusieurs jurys (Prix Cazes, Giono, Nimier, Max-Pol Fouchet). Sans jamais perdre de vue la poésie: plusieurs recueils, au Cherche-Midi éd., au Castor Astral et à la Bartavelle, ainsi qu’une Intégrale sur CD-rom. Tout en se livrant à différents travaux, non forcés, sur Shakespeare, après avoir traduit, pour le théâtre ou la radio, plusieurs pièces majeures, dont un Hamlet, avec Claude Rich, salué par la critique, Jules César, avec Guy Tréjan, Jean Topart et Michel Bouquet, et un Roi Lear avec Jacques Dufilho. Membre de la Société française Shakespeare. Marié à Anny Cassagne, sa collaboratrice pour plusieurs traductions de l’anglais, il est le père de Christophe Mourthé, photographe d’art et du show biz reconnu, et de Virginie, auteur et réalisatrice. BIBLIOGRAPHIE
(Sélective)
ROMANS ET POÉSIES
La Caméra, roman (Gallimard, 1970), Bourse del Duca Amour noir (Gallimard 1971) L’enlèvement (Gallimard 1972) Un pas dans la forêt, roman (Gallimard 1976), Grand Prix du roman de la Société des Gens de Lettres Le Temps des Fugues, roman (Gallimard 1982), lauréat de l'Académie Française L'Amour parfait(Table Ronde, 1986), lauréat de l'Académie Française Le printemps fou, (Table ronde 1992) Nuit demeure, poèmes (Cherche-Midi éditeur, 1994) Paysage changeant, nouvelles (Castor Astral, 1994) Une mort de théâtre, roman (Julliard-François Bourin, 1994) Prix Renaudot Jr. Giono l'Italien, essai (Rocher, 1995) La Perspective amoureuse, roman(Rocher, 1996) Soudain, l'éternité, roman (Rocher 1998), Prix Chateaubriand et du Rayonnement français Dit plus bas, poèmes (Castor Astral, 1999), Prix Apollinaire Voici l'homme, poèmes (La Bartavelle-Editeur, 2000) Engrammes, poèmes (Le Castor Astral 2002)
PARUTIONS RÉCENTES Shakespeare (folio biographies 2006 – reédit. 2014) Shakespeare, scènes célèbres (folio bilingue 2008) Shakespeare, Sonnets (traduction – Éd. de l’Atlantique 2009) et Internet hautetfort.com. Les Phoenix et Tourterelle de William Shakespeare (dans revue Saraswati 2014)
TRADUCTIONS en collaboration avec Anny MOURTHÉ
dont Attention, les enfants regardent de Laird Koenig (Hachette), Grand prix littérature policière L’Homme-Soleil de John Gardner (Denoël - reéd. 2014) Les chiens de guerre de Frédéric Forsyth (Mercure de France) La maison près des marais d’Herbert Liebermann (Seuil), feuilleton sur Radio bleue, avec Pierre Clémenti. Histoires comme ça. Rudyard Kipling (folio bilingue, 2011) A consulter: http://www.griviere.com/mourthe/index.html A propos de La Caméra: «Un des plus remarquables romans de début de ces derniers temps.» Robert Kanters, Le Figaro littéraire
A propos de Un pas dans la forêt: «Ce descendant direct de Marcel Aymé et d'Antoine Blondin réinvente avec bonheur ce «fantastique quotidien» qui poétise la vie de tous les jours.» Yvan Audouard, Le Canard enchaîné
A propos de Une mort de théâtre: «Un tableau d’une vérité saisissante.» Gilles Costaz, Le Magazine littéraire
A propos de La Perspective amoureuse: «Une justesse d’observation peu commune.» André Brincourt, Le Figaro littéraire
A propos de Soudain, l’éternité: «Un grand roman et qui laisse une empreinte d'éternel» Robert Masson, Esprit
A propos de Dit plus bas, précédé de L’oiseau exigeant et de Bruits du jardin: «De l’élégiaque au tragique, Claude Mourthé a fait vibrer l’ancienne corde violoncelle qui fut celle d’Apollinaire.» Charles Dobzinski «Poésie des instants, poésie impressionniste qui séduit par sa vivacité, par la justesse du regard» Georges-Emmanuel Clancier «Rythme délicat, avec ses allitérations et ses points d’orgue, une évocation du silence.» Marie-Claire Bancquart «Élégie du bonheur au jour le jour.» Marc Alyn «J’aime ce texte dénué et fort.» Andrée Chedid «Un poète messager d’images essentielles. » Jean Orizet «Claude Mourthé passe, furtif, lavant nos évidences.» Alain Bosquet «Une poésie aérienne, qui marche sur la pointe des pieds des mots.» Vénus Khoury-Ghata
A propos de sa biographie de Shakespeare: «Claude Mourthé a pris le parti, avec bonheur, de nous confier la vie du poète de la Renaissance, sans rien esquiver de ses énigmes et de ses détours, come un roman où les éléments de la vie intime, les particularités de l’époque, les exigences de la création sont étroitement imbriqués. Du coup, sa biographie échappe aux classifications et aux pesanteurs habituelles. Une fiction où l’on se laisse guider avec plaisir comme sur une terre qui devient de moins en moins inconnue.» Charles Dobzinski, Aujourd’hui poème.
«Écrire est une sorte de maladie de l’esprit. Mais une maladie intéressante et, le plus souvent, désintéressée. Ce qui fait sa valeur. De temps à autre, on a une rechute, que notre immodestie d’auteur se permet d’appeler «œuvre». Mais le merveilleux de cette maladie, c’est que l’on n’en guérit jamais. De plus, elle est contagieuse, suscitant des émules et aussi, quelquefois, des admirateurs.» Claude Mourthé
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