Les écrivains de l'Atelier Imaginaire

Photo de Amina SAÏD Amina SAÏD

Qualité : Ecrivain partenaire
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Amina Saïd, née à Tunis (Tunisie), a commencé très jeune à écrire de la poésie en français. Après des études de langues et de littérature à la Sorbonne, elle enseigne à la faculté des lettres de l’université de Tunis, avant de s’installer à Paris. Elle a publié une quinzaine de recueils de poèmes et deux livres rassemblant des contes de Tunisie. Ses poèmes sont traduits en plusieurs langues, notamment l’espagnol et l’anglais, et sont présents dans de nombreuses revues et anthologies. La découverte de l’œuvre du grand écrivain philippin F. Sionil José, membre fondateur du Pen Club des Philippines, l’a incitée à traduire de l’anglais sept de ses œuvres (nouvelles et romans). Elle participe à des festivals de poésie et à des rencontres littéraires.

 

Pour en savoir davantage :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Amina_Sa%C3%AFd

http://en.wikipedia.org/wiki/Amina_Said

http://www.m-e-l.fr/liste-ecrivains.php?lea=s

 




BIBLIOGRAPHIE
 

(Sélective)

 

POÉSIE

Paysages, nuit friable, Barbare, Vitry, 1980.

Métamorphose de l’île et de la vague, Arcantère, 1985.

Sables funambules, Arcantère/Ecrits des forges, 1988 ;
Arenas Funambulas, traduction par Myriam Montoya,
Fundacion Editorial El Perroy y La Rana, Ministerio de la Cultura, Caracas, 2006.

Feu d’oiseaux, revue Sud n° 84, 1989, prix Jean Malrieu.

Nul Autre Lieu, Ecrits des forges, 1992.

L’Une et l’Autre Nuit, Le Dé bleu, 1993,
prix Charles Vildrac, Société des gens de lettres, Paris, 1994.

Marcher sur la Terre, La Différence, 1994.

Gisements de lumière, La Différence, 1998.

De décembre à la mer, La Différence, 2001.

La Douleur des seuils, La Différence,  2002.

L’horizon est toujours étranger, CD, Artalect, Paris, 2003.

Au présent du monde, La Différence, 2006.

Tombeau pour sept frères, calligraphies de Hassan Massoudy, Al Manar, 2008.

L’Absence l’inachevé, La Différence, 2009.

The Present Tense of the World: Poems 2000-2009,
traduction et préface de Marilyn Hacker,
édition bilingue, Black Widow Press, Boston, 2011.

Les Saisons d’Aden, Al Manar, 2011.

Le Corps noir du soleil, Rhubarbe, 2014.

 


CONTES


Le Secret, Critérion,  1994.

Demi-Coq et compagnie, illustrations d’Ahmed Ben Dhiab, L’Harmattan, 1997.

 


TRADUCTIONS
de l’anglais (Philippines) d’œuvres de F. Sionil José

Le Dieu volé, Critérion/Unesco, 1996, 2004.

Viajero, le chant de l’errant, Critérion, 1997, 2004.

Po-on, Fayard, 2001.

A l’ombre du balete, Fayard, 2002.

Mon Frère, mon bourreau, Fayard, 2003.

Les Prétendants, Fayard, 2005.

José Samson, Fayard,  2007.

 

 

 «Une dialectique constante des complémentarités et des séparations hante cette poésie, dont l’une des composantes est l’attachement inquiet aux deux rives de la Méditerranée. L’errance est une origine et un destin. Prise de vertige, la parole funambule oscille sur le fil des mots. La double appartenance légitime la quête du lieu, comme elle génère la prolifération du double et des oppositions. Cette poésie, toute d’alliances et de métamorphoses, acquiert une dimension cosmique tant l’être y est en symbiose avec les éléments. […] Une parole intense, dictée par l’absolue nécessité, une œuvre mouvante et émouvante qui atteint à l’universel.» Ghislain Ripault

 

«Tombeau pour sept frères est un texte de très haute volée et un beau livre. Renouant avec un genre ancien, apparenté à l’épos légendaire, ce long poème est porté par une langue très pure où les accents lyriques ne brisent jamais le mouvement d’une fascinante méditation métaphysique. Il m’est arrivé plus d’une fois d’avoir envie de dire le texte à haute voix.» Max Genève

 

«Il faut croire Amina Saïd sur parole. Elle est l’enfant du verbe labouré par l’insondable mystère des choses, la complexité des astres, la faille entre le désir et le vécu, la tentation du silence. Elle se bâtit un corps avec la chaux vive des illuminations. Mise à nu, mise à mort, mais aussi naissance au plus profond du ventre maritime de la parole, mordue par la terreur et l’extase.» André Laude

 

«Ce poète interroge la place de l’être au monde à partir des profondeurs cosmiques qui l’entourent. […] Une telle parole cherche à nous ramener vers la symbiose du vertige créateur.» David Cantin, Le Devoir, Montréal.

 

«Amina Saïd écrit à mi-voix un hymne empreint de la résolution et de la mélancolie antiques, allant sans faillir sur un "sentier de lumière".» Claude Michel Cluny, Lire, Paris

 

«Une indépendance ombrageuse caractérise cette poésie. Le souci d’une intégrité également. Un verbe concis et sobre, travaillé par autant d’exigence que de permanente inquiétude, nous entraîne toujours plus loin vers le gouffre innommé de notre intériorité…» Tahar Djaout, Algérie-Actualité

 

«Amina Saïd a le secret de conduire son lecteur à la lisière d’un monde où les mots se transforment en perles de lumière, car il s’agit là d’un voyage initiatique…» (Le Temps, Tunis

 

«Une clarté apparaît au fil des pages, lumière d’un partage qui est une opération physique de la générosité, une incarnation des phrases en acte de sens.» Esprit, Paris

 

«De grandes constantes traversent cette poésie : une voix parle de l’intérieur…» Sindbad, Maroc

 

«Le spectacle du monde réanime en nous le désir d’accéder à notre être véritable et entier, comme celui d’habiter pleinement le monde. […] Le poète sait que son chant, s'il tend vers la lumière, est une traversée non pas seulement du silence, non pas seulement de la grande nuit du monde, mais de sa propre nuit. Symbole ambivalent, puisque, dans sa version définitive, elle est une image de la mort, la nuit est aussi une source de l’élan créateur qui cherche à se faire jour. Car la nuit contient la promesse de l’aurore, est annonciatrice de lumière. Lorsque la nuit affirme notre sommeil, qui est plus que sommeil, elle s’anime d’une vie mystérieuse dont au matin nous devenons les scribes appliqués. Car ce sont aussi nos mondes intérieurs qu’infatigablement nous tentons de dégager de nos propres décombres afin de parvenir à une énigmatique clarté.» Amina SAÏD  (in Elles, anthologie bilingue, Martin Sorrel, University of Exeter Press, 1995.