Né en 1950, à Nogent-sur-Marne, en banlieue parisienne, mais vivant dans la région toulousaine depuis 1962, Michel Baglin pratique l'écriture sous différentes formes. Journaliste pendant plus de trois décennies, il a publié une trentaine d'ouvrages, romans, poésies, nouvelles, essais, théâtre, et obtenu en 1988 le prix Max-Pol Fouchet, dont il a été membre du jury international dès 1992. Il a créé la revue et les éditions Texture de 1980 à 1990 et anime un site de critique littéraire à l’adresse : http://revue-texture.fr Il aime la marche et le vagabondage dans les rues et s'efforce à ce que la vie et l'écriture soient le moins possible dissociées. Pour en savoir davantage : http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Baglin http://www.sgdl-auteurs.org/michel-baglin/index.php/pages/Biographie
BIBLIOGRAPHIE (Sélective)
POÉSIE Un présent qui s’absente, Editions Bruno Doucey, 2013 De chair et de mots, le Castor Astral éd., 2012 Les pages tournées suivi de L’Adolescent chimérique et de L’Etranger, Fondamente éd., 2007 Les Chants du regard, Poèmes sur 40 photographies de Jean Dieuzaide, éd.Privat, 2006 L'Alcool des vents, Cherche-Midi, 2004. Réédition par Rhubarbe en 2010. L'Obscur Vertige des vivants, Le Dé bleu, 1994 Les Mains nues, L'Age d'homme, 1988; préface de Jérôme Garcin. Prix Max-Pol Fouchet.
ROMANS, RÉCITS, NOUVELLES
La part du Diable et autres nouvelles noires, nouvelles, le Bruit des autres éd., 2013 La Balade de l’Escargot, roman, Pascal Galodé éd., 2009 Chemins d’encre, récits & carnets, Rhubarbe, 2009 Entre les lignes, récits, La Table Ronde, 2002. Prix Gourmets de Lettres. Un sang d'encre, roman, N&B, 2001 Des Ombres aux tableaux, nouvelles, SPM, 1994 Lignes de fuite, roman, Arcantère, 1989. Ruptures, nouvelles, Texture, 1986 THÉÂTRE Dieu se moque des lèche-bottes, farce, le Bruit des autres éd., 2014
ESSAIS
La Perte du réel, des écrans entre le monde et nous, N&B, 1998 Poésie et pesanteur, Atelier du Gué, 1984, réédition augmentée en 1992
COLLECTIFS L’Autan des nouvellistes. Dix-sept écrivains toulousains, Atelier du Gué, 2013 Ouvrir le XXIe siècle. 80 poète québécois et français, Moebius & Les cahiers du sens.éd,, 2013 Ton monde est le mien, L’Atelier Imaginaire - Le Castor Astral, 2009 Les Riverains du feu, Le Nouvel Athanor, 2009 Les mots de l’exil en mémoire, Privat éd., 2007 Anthologie de la poésie française, Larousse, 2007
Dossiers dans les revues Décharge n° 140, Friches n° 104 et Chiendents n°42 Membre de l’équipe d’animation du festival des Voix Vives de Méditerranée en Méditerranée à Sète. Pour compléter: http://www.espritsnomades.com/sitelitterature/baglin/baglinmichel.html http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4499947 http://pierresel.typepad.fr/la-pierre-et-le-sel/2013/05/entretien-michel-baglin.html http://revue-texture.fr/spip.php?article99 http://revue-texture.fr/spip.php?article151 http://www.ina.fr/video/2022060001/michel-baglin-entre-les-lignes-video.html
«La poésie de Baglin n'est pas une figure de rhétorique, c'est la célébration panthéiste, jusqu'à la gourmandise chère à Colette, du monde palpable que traverse le nomade (...) Il restitue au réel, gagné de plus en plus par la superfluité, son épaisseur originelle (...) C'est de naturalisme solaire allié à la force d'un paganisme serein.» Jérôme Garcin «Ce serait gageure de vouloir dissocier chez Baglin l'approche du monde de l'approche de la langue, car il est net que celles-ci s'enrichissent mutuellement d'un écart qui bourdonne du silence d'une énigme (...) Lire Baglin, c'est aussi une invite à se réconcilier, avec la vie, avec soi-même, dans l'irradiement d'une parole fine et chaleureuse.» Marie-Claire Courcelles «Entre les lignes n’est pas un livre sur la cocaïne mais sur les chemins de fer. C’est le vingt-troisième ouvrage de Michel Baglin, qui écrit depuis 1974. Il est temps que vous lisiez ce poète, journaliste à La Dépêche du Midi. Il écrit doucement bien, avec une gourmandise tranquille. Ce prosateur sincère, délicat et subtil ne s’est pas pressé, sauf pour attraper un train – dépêchez-vous quand même de le lire ! Le train, c’est l’enfance. On entre pour la première fois dans une gare derrière des parents, voire des grands-parents. Baglin nous décrit, dans un même élan de nostalgie nervalienne, ses locos et ses vieux. (…) Dans tout bon livre doit passer une vie, celle de l’auteur et par conséquent celle du lecteur, la morale étant bien sûr que nous avons tous la même vie. Baglin écrit à notre place ce que nous savons sur le train. Entre les lignes procure ce petit enchantement printanier qui consiste à découvrir encore, après trente-cinq ans de lectures, un écrivain qu’on ne connaissait pas et qu’on aimera toute la vie. C’est donc quand même un peu de la cocaïne !» Patrick Besson, Le Figaro littéraire
«Michel Baglin est (déjà) un vieux routier des mots. Même s'il est habile à dénicher les finesses de la langue, il est loin des exercices de style et des écrits décoratifs. C'est dans la pâte humaine qu'il puise, marqué par son histoire, dans l'élan de ses engagements, enraciné dans un humanisme qu'il affirme et qui lui offre sa boussole.(…) Le livre qui interroge est aussi un livre qui affirme : prendre la parole, c'est aussi la donner, et affirmer que contre toute barbarie, toute contrainte des corps et des esprits, la langue fraternelle offre un paysage pour tous.» Alain Boudet, La Toile de l’Un
«La poésie de Michel Baglin frappe d'abord par son poids d'humanité. A la fois sensible et intelligente, mais éloignée de tout intellectualisme et se gardant de confondre hermétisme et mystère, elle est, aussi, profondément originale. Poète de la lumière et de la fraternité, Baglin toutefois n'est pas dupe des forces de l'ombre qui parcourent et imprègnent la nostalgie du quotidien il ressent la fuite du temps au sein de l’écriture même, cette «encre qui s'efface». Malgré ces forces nocturnes, le poète écrit dans un souci de langage simple, sans ornement mais non sans arrière-plans mystérieux. Poésie-journal de bord, au cœur de laquelle Baglin sait «qu'il doit renoncer à l'imposture des mots ancrés dans l'immobile et l'éternel.» Jean-Luc Wauthier. Le Journal des poètes.
«J'écris sur une réalité qui ne cesse, il me semble, de se dérober, diluée par les habitudes, les rôles sociaux, les langages inadaptés. Mes personnages sont ainsi toujours un peu exilés et comme absents de leur propre vie, en proie à "la perte du réel". Ils ont pourtant soif de présence des autres, envie de descendre dans le paysage, et cherchent désespérément à retrouver leur pesanteur intime, à s'incarner. La poésie est une réponse, une façon de se gagner l'ici-bas, qui n'est jamais acquis, de reprendre pied sur une terre pleine, un monde inépuisable que les mots tiennent à distance mais avec lequel ils nous permettent aussi, paradoxalement, de renouer.» Michel BAGLIN
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