Les écrivains de l'Atelier Imaginaire

Photo de Marie-Claire  BANCQUART Marie-Claire BANCQUART

Qualité : Auteur fondateur
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Vit à Paris. Professeur émérite de littérature française à la Sorbonne, auteur d'essais, d'articles et de conférences sur les prosateurs français du XIXe siècle (Anatole France, Maupassant, les écrivains « décadents »...), et sur les poètes, depuis les surréalistes jusqu'aux contemporains (articles sur les récentes publications, notamment dans la revue Europe).

Quatre essais sur Paris chez les écrivains français, de 1870 à nos jours, publiés de 1972 à 2006. Grands prix de critique de l'Académie Française, grand prix de la Société des gens de lettres, prix Sainte-Beuve de la critique.
Sa poésie, publiée depuis 1966, a reçu les prix Max Jacob, Supervielle, le grand prix de poésie de la ville de Lyon, le grand prix d'automne de la Société des gens de Lettres, et le prix Robert Ganzo en 2012.
Elle fait partie des jurys des prix Apollinaire, Ivan Goll, Max-Pol Fouchet, et de jurys annuels. Elle assure des lectures en France comme à l'étranger (Angleterre, Allemagne, Belgique, Canada, Chili, Espagne, États-Unis, Irlande, Israël, Luxembourg, Maroc, Mexique, Pologne, Québec).


Pour en savoir davantage: marieclairebancquartblogspot.com




BIBLIOGRAPHIE

(Sélective)

Mémoire d’abolie, Belfond 1978

Partition, Belfond, 1981

Votre visage jusqu’à l’os, Temps Actuels, 1983

Opportunité des oiseaux, Belfond, 1986

Opéra des limites, José Corti, 1988

Sans lieu sinon l’attente, Obsidiane, 1991

Dans le feuilletage de la terre, Belfond, 1994

Énigmatiques, Obsidiane, 1995

La vie, lieu-dit, Obsidiane1997, coédition/Noroît

La paix saignée, précédé de Contrées du corps natal, Obsidiane, 1999

Rituel d’emportement, Le Temps qu’il fait/Obsidiane, 2002(anthologie personnelle)

Anamorphoses, aux éditions Écrits des Forges, à Trois-Rivières, Québec, 2003

Avec la mort, quartier d'orange entre les dents, Obsidiane, 2005

Verticale du secret, Obsidiane, 2007

Terre Énergumène, Le Castor Astral, 2009

Explorer l’incertain, l’Amourier, 2010

Violente vie, le Castor Astral, 2012

Mots de passe, Le Castor Astral, 2014.



Sur Marie-Claire Bancquart, on peut consulter:

- le livre A la voix de Marie-Claire Bancquart (1996, éditions du Cherche- Midi),

- des numéros spéciaux de revue: La Sape (déc. 1998), Autre Sud (juin 2000), Nu(e) (janvier 2001), Friches , printemps 2005, Poésie 2002 (octobre 2005), Arabesques (février 2006). - Un «Spécial Marie-Claire Bancquart» les 21, 22, 23 janvier 2008 sur Poezibao (http://poezibao.com )

- Un livre d'essai sur sa poésie, de Peter Broome, en anglais sauf les citations des poèmes, In the Flesch of the Text, The Poetry of Marie-Claire Bancquart, a paru en mars en 2008 aux éditions Rodopi.

- Une journée d'étude sur sa poésie à l’Université de Paris–Ouest Nanterre, le 1er décembre 2010.

- Un colloque sur sa poésie à Cerisy-la-Salle, du 3 au 9 septembre 2011 sous le titre La poésie de Marie-Claire Bancquart : dans le feuilletage de la terre (publié en 2013 aux éditions Peter Lang.)


« C'est une poésie pleine mais nullement enfermée en elle-même, sans afféterie, avec des instants d'intensité et de violence, souvent brève et coupante, qui a évolué, mûri, non dans le sens de l'abstraction, mais au contraire de la plus grande intégration, et l'intériorisation des éléments du monde visible.» Patrick Kéchichian, Le Monde, 5 avril 2002



« Qui voyage le soir, le long et capital inédit qui clôt le livre, témoigne, dans son alternance de prose et de poèmes, de cette mutation des hantises du vieillissement en une "seconde adolescence", du temps en "tempo" dont le corps savoure la légèreté conquise.» Pierre Dubrunquez, Poésie 2002, avril.



« Cette écriture du dedans, depuis longtemps, a manifesté une maîtrise qui doit beaucoup à sa nudité et à son intensité. Langage presque exempt d'images mais qui découpe avec une netteté inouïe des analogies et des métonymies dans le tissu même de la vie ». Charles Dobzynski, Aujourd'hui poème, avril 2002.



« Je veux dire l’étrangeté de notre corps, où vivent tant d’organes hors de notre contrôle, et aussi sa familiarité avec les animaux, les plantes, le cosmos dont il est un élément. Poésie de contestation en même temps que de joies. »  Marie-Claire BANCQUART