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René de Obaldia
Qualité
Ecrivain |
      Né le 22 octobre 1918 à Hong-Kong d'un père panaméen et d'une mère française. En France dès son plus jeune âge. Humanités au Lycée Condorcet. Prisonnier, lors de la seconde guerre mondiale, il demeure quatre ans dans un camp de Silésie. De retour en France, il se consacre à la littérature.       Après la poésie (Midi), le roman (Tamerlan des Coeurs, Fugue à Waterloo, Le Centenaire), il se tourne vers le théâtre. Sa première grande pièce, "Genousie", sera donnée en 1960 au T.N.P. que dirige alors Jean Vilar. Suivront de nombreuses oeuvres dramatiques (Michel Simon fit une entrée fracassante sur scène dans Du vent dans les branches de Sassafras), lesquelles, traduites en une vingtaines de langues, lui assureront une audience internationale.       Invité d'honneur de l'Atelier Imaginaire en 1997. Recu à l'Académie Francaise en 1999.
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Bibliographie
Théâtre :
Sept volumes : "De Genousie", "Impromptu à loisir", "Du vent dans les branches de Sassafras", "La Baby Sitter", "Monsieur Klebs et Rozalie" à "Les Bons Bourgeois".
Romans :
"Tamerlan des coeurs" "Le Centenaire" (Les Cahiers Rouges) "La Passion d'Emile"
Poésie :
"Innocentines" (Les Cahiers Rouges) "Sur le Ventre des Veuves"
Mémoires :
"Exobiographie"
(Toute l'oeuvre de René de Obaldia est réunie aux Editions Grasset)
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" René de Obaldia est un de nos plus grands écrivains. Il a la verve, l'intention, la poésie, l'humour, l'inattendu, quoi encore ? L'envergure. Du génie plutôt que du talent. "
Alexandre Vialatte (Pas de H pour Natalie)
" Rarement délire aussi frais sera tombé sur les scènes françaises, rarement le surréalisme en étant aussi théâtral aura-t-il été aussi populaire. "
Jean Christian (Les Nouvelles d'Alsace)
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" Obaldia n'a jamais cessé de clamer la formidable ironie de l'Histoire, l'humour féroce du destin, la folie ordinaire, l'immensité des ailes dont est pourvu l'ange du bizarre, les fiancailles du rire et du désespoir, et l'étonnant pouvoir que possèdent les mots pour exprimer ce que la raison ne peut comprendre. "
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Je reprends pleinement à mon compte ces lignes écrites par Pierre Lepape (Le Monde) à la parution de Exobiographie.
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