Les écrivains de l'Atelier Imaginaire

Photo de Marie-Louise AUDIBERTI Marie-Louise AUDIBERTI

Qualité : Ecrivain partenaire
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     Après des études d’allemand, Marie-Louise Audiberti, fille cadette de l’écrivain Jacques
Audiberti, s’est consacrée à la traduction (d’allemand et d’anglais) jusqu’à ce qu’elle se décide à écrire ses propres textes. Un premier roman ouvre la voie. D’autres suivront tels ses deux romans situés aux Antilles lors d’événements clés, l’abolition de l’esclavage, en 1848 et l’éruption de la Montagne Pelée, en 1902. 
     Elle a consacré aussi des essais subjectifs à des personnages qui hantent son univers. De la Comtesse de Ségur, à Brahms ou à Robert Walser, et aujourd’hui Adèle Hugo, la fille égarée, elle les suit à la trace, sans hésiter à s’impliquer dans leurs vies. 
Romancière, essayiste, nouvelliste, traductrice, Marie-Louise Audiberti a également travaillé pour la radio et la télévision. Son goût pour le théâtre, elle a pu le développer comme auteur de pièces radiophoniques et aussi en traduisant pour la scène des pièces d’Arthur Schnitzler et de Peter Handke. Elle a fait partie du mémorable et anonyme Prix Le Heurteur. Elle siège au sein du jury international du prix Prométhée de la nouvelle et du prix Jacques Audiberti.


BIBLIOGRAPHIE

(Sélective)

Viens, il y aura des hommes, Stock (roman), 1977
La dent d’Adèle, Grasset (roman), 1978
Sophie de Ségur, l’inoubliable comtesse, Stock (biographie), 1981
La peau et le sucre, Plon (roman), I983
Volcan sur l’île, Plon (roman), 
Prix Emile-Zola de la Société des Gens de Lettres, 1986
Tsa-Rong, Casterman (livre pour enfants), I989
Brahms, un génie ordinaire, Plon (essai biographique), I991
La cadette, Editions Ecriture (roman), 1995
Robert Walser, un vagabond immobile
Gallimard, (essai biographique), 1998
Ecrire l’enfance, Editions Autrement (essai), 2003
Les chemins de l’âge, HB Editions,(essai autobiographique), 2005
Stations obligées, nouvelles, L’Arbre vengeur, 
Bourse Thyde Monnier de la SGDL, 2008
L’exilée, Adèle Hugo, la fille, La Part commune, 2009
Le roman des sœurs,essai, La Part Commune, 2011


DIVERS

Nouvelles, contes pour enfants.
Nombreuses traductions : Uwe Johnson, Martin Walser, Erich Nossak...

Participation à des ouvrages collectifs:
Le Grand Paris est un roman, Editions de La Villette
Aimé Césaire, Le legs, Editions Argol
Balade à Nice, sur les pas des écrivains, Alexandrines, 2012
Le Livre d'où je viens, Le Castor Astral, 2012


Contributions à diverses revues, 
notamment à l’Atelier du Roman, 
Rémanences, Brèves

Pièces radiophoniques diffusées à Radio France :
Un couple
Le Cahier de Juliette
Terminus
Le poète


Télévision
Film sur La Comtesse de Ségur, Antenne 2, 1982
Film sur Jacques Audiberti, France 3, 1998

Emissions de Radio
Nuits magnétiques, France-Culture :
Enfances
La Peur

Chroniques littéraires, interviews d’écrivains (RFI)
Participation à diverses émissions:
«Une vie une oeuvre», Robert Walser
«Une vie, une oeuvre», Italo Svevo

Pièces adaptées de l’allemand
La Chevauchée sur le lac de Constance, de Peter Handke, 
créée à l’Espace Cardin et représentée régulièrement 
dans l’espace francophone.
Le Perroquet vert, d’Arthur Schnitzler (en collaboration avec Henri Christophe), 
jouée entre autres au Festival du Marais.

AUTRES
M-L A anime l’Association des Amis de Jacques Audiberti
qui publie les Cahiers Audiberti et organise ponctuellement
colloques, conférences, manifestations. 
Elle dirige la publication des Cahiers Audiberti

Sur les pas de mon père, Editions de l'Amourier, 2014.

 


La dent d’Adèle
(Grasset) 
«Qu’il est donc plaisant, ce livre, et enlevé! Trop léger, diront certains. Tant mieux! L’esprit se fait rare de nos jours, parmi les romans, la verve aussi. Ne les manquons pas. De toute façon, La dent d’Adèle de Marie-Louise Audiberti n'est pas une quenotte, mais une incisive.» Max-Pol Fouchet, VSD, janvier 1979


La cadette (Ecriture)
«Marie-Louise Audiberti a tant d’aisance dans l’écriture et nous narre si bien les jeux, les bonheurs et les malheurs d’une enfance à part de l’avant-guerre et de la guerre qu’elle réussit à donner à son roman des parfums, des senteurs, des odeurs, qui sont soit des îles, soit issus de vieux livres, soit encore du temps perdu et de ses recherches. La cadette a la féérie des réalités qu’un esprit d’enfant survolerait...» Joël Schmidt, Réforme, 1995


Robert Walser, un vagabond immobile
 (Gallimard, L’un et l’autre)
«Et puis il y a le Walser de Marie-Louise Audiberti plus heimlich qu’unheimlich, moins inquiétant que secret, étrange étranger, si proche qu’on a l’impression d’être lui, de voir à travers ce Pierrot transparent comme un hippocampe l’impondérable squelette de cristal qui nous habite. Ayant choisi ce double qui n’est personne, la narratrice s’est sauvée deux fois: presque invisible, le masque joue l’un dans l’autre son rôle, mais sans attirer l’attention. Voilà qui rend cette (pseudo-auto?-) biographie des plus romanesques, et décidément fort subtile: une transparence peut en cacher une autre et le jeu des reflets est infini.» Marc Petit, Brèves, 1998


Les chemins de l’âge
(
H.B.Editions«Ce regard lucide, c’est aussi celui qu’elle porte sur elle-même, parvenue à un âge où l’âge se fait davantage remarquer. Pas de pleurnicheries, pas non plus de sucreries à bon compte, mais un texte superbe, intrépide et lumineux. Un art de vivre et de vieillir qui s’appuie aussi sur des nombreuses références aux plus hautes voix du domaine littéraire, ce jardin où la philosophie se promène toute nue. Comme la vérité.» Ghislain Cotton, Le vif/l’express, 29 juillet 2005


Stations obligées
(L’Arbre vengeur)- Bourse Thyde Monnier
«Marie-Louise Audiberti a choisi pour ses nouvelles de traduire toute la gamme des expériences humaines les plus communément oubliées : explosion rieuse et / ou ironique des liens sociaux, insolence envers la mort ou, encore, réécriture de grands textes mythologiques – ici Pygmalion – dans le texte intitulé La photo. Large palette que celle de Marie-Louise Audiberti, servie par une écriture légère et très précise.» Christine Goémé, SDGL 2008


L’exilée - 
Adèle Hugo la fille (La Part commune)
«L’auteur sait nous montrer la personnalité d’Adèle Hugo et les parentés qu’elle entretient avec cette âme sensible et presque soeur. Elle sait se l’approprier sans se laisser envahir. Elle tient son sujet au plus proche comme au plus profond. Au fil de ses ouvrages Marie-Louis Audiberti nous convainc d’une chose: c’est un écrivain. Gênée, mais en même temps redevable de l’œuvre de son père, elle parvient à faire sa place, précise, particulière, propre et poétique dans ce monde univoque.» Europe


L'exilée
"Fille de Jacques Audiberti (1899-1965), écrivain dévoré par son oeuvre, Marie-Louise Audiberti, traductrice et romancière, offre un récit rempli de grâce et de souffrance au sujet et à l'adresse d'Adèle Hugo. Comment vivre sous le toit réel et symbolique du "Pèrissime"absolu? Totor, "l'homme-Dieu" niché dans le fracas, hanté par Léopoldine, s'avère égocentriquement attaché à la présence éperdue d'Adèle, qu'apostrophe parfois, en un ton juste et feutré, l'écrivaine du XXIème siècle qui s'est choisie cette jumelle chancelante du XIXème. Paris, Guernesey, Halifax, à la poursuite d'un lieutenant britannique: l'impossible libération et l'implacable dissolution d'une beauté torturée qui vivra 85 ans, jusqu'en 1915. Tragique régal." Antoine Perraud, La Croix.



«J’écris pour donner du sens à la vie, la mienne, celle des autres. J’écris pour rendre la monnaie de leur pièce à mes auteurs cultes en espérant qu’ils me liront, même si d’aventure ils sont morts! 
Je reste fascinée par l’étrangeté absolue du quotidien. Ecrire, c’est creuser, approfondir et aussi prendre de la distance, serait-ce par le rêve ou l’humour. 
J’aime déambuler dans le texte, suivre les caprices des phrases. Parfois la pâte lève, les mots s’ajustent, et c’est un plaisir ineffable.
Ecrire c’est laisser venir en soi le chant du monde, et pour transcrire cette écoute, tous les genres littéraires se valent.
Ecrirait-on si on ne lisait pas? Lire c’est déjà écrire. La littérature maintient en alerte. Le livre ourdit des existences entre les signes, entre les lignes, et là, on n’en aura jamais fini.» Marie-Louise AUDIBERTI

   

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