Les écrivains de l'Atelier Imaginaire

Photo de Marie ROUANET Marie ROUANET

Qualité : Ecrivain partenaire
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  Née à Béziers. Des études dans l’enthousiasme et la nécessité d’apprendre pour quitter un milieu très modeste. Depuis 1995, vit à Camarès, dans le Rouergue avec son mari, l’écrivain occitan Yves Rouquette. Deux choses capitales dans sa vie: l’éducation religieuse catholique et son mariage, qui dure depuis plus de cinquante ans. Aujourd’hui sa référence spirituelle est essentiellement chrétienne.

 

   Auteur d’une quarantaine de romans, d'essais et de chroniques. En 1990, Nous les filles (Payot éd.), où elle raconte son enfance dans le Sud, lui vaut un grand succès. Egalement auteur-compositeur et chanteuse: Chansons en langue d'Oc (CD Sylvanès éditions, 2000). A beaucoup écrit, chanté, regardé avec en référence, souvent sans en parler, ces épousailles et la vie de famille, la dignité de la langue d’oc, le monde à mes pieds, microcosme rendant compte du macrocosme. Ces dernières années, elle a publié aux éditions Albin Michel, L'ordinaire de Dieu, Luxueuse austérité, Mauvaises nouvelles de la chair, Trésors d'enfance, La Nègre, et, en 2012, L' Arpenteur
   Prix de «La Vie». Prix populiste. Officier des Arts et Lettres. Officier de la Légion d’honneur.

 

Lecture   Pour en savoir davantage:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Rouanet
http://acad.languedoc.free.fr/Marie%20Rouanet.html




 

BIBLIOGRAPHIE

(Sélective)


Romans

Apolonie, Plon, 1984

Nous les filles, Payot, 1990

La marche lente des glaciers, Payot 1994

Qu’a-t-on fait du Petit Paul? , Payot, 1996

Quatre temps du silence, Payot, 1998

Luxueuse austérité, Albin Michel, 2006

Année blanche, Albin Michel, 2003

La nègre, Albin Michel, 2010
L’arpenteur, Albin Michel, 2011

Murmures pour Jean Hugo, Albin Michel, 2013

En occitan: Dins de patetas rojas

Dans de tout petits chiffons rouges. IEO



Essais littéraires

Petit traité romanesque de cuisine, Loubatières-Payot

Les enfants du bagne, Payot 1992

Dans la douce chair des villes, Payot

Mémoires du goût, Albin Michel

Mauvaises nouvelles de la chair, Albin Michel

Le troupeau d’abeilles, Cido 1983


Nouvelles

Sonatine pour un petit cadavre, Climats, 1991

Le crin de Florence, Climats, 1992

Il a neigé cette nuit, Climats, 1997

Infini de pi, Climats 1999

Je ne dois pas toucher les choses du jardin, Payot 1993

Balades des jours ordinaires, Payot, 1999

Enfantine, Albin Michel, 2002

 

Poésie

Bréviaire, Payot 1994

Tout jardin est Eden, Climats-Albin Michel

Les dits du paon, La Porte, 2013

La nuit comme le silence, M. R.

 

Spiritualité

Chemin de croix des femmes, DDB

Chemin de croix des prisonniers de Metz

Douze petits mois, Desclée de Brouver

Célébration de l’Amour, Albin Michel

L’ordinaire de Dieu, Albin Michel
Petites prières, Desclée de Brouver



Filmographie

Ave Maria
Les jours du bœuf – La théophanie L’Ermite

Notre Dame du Mouchoir
Les visions de Carmelle – St Vidian contre les Sarrasins (Val 1982-1984) (15 mn chacun)

Te louer dans notre langue, Antenne 2, le Jour du Seigneur, 1986

 

Discographie
(paroles et musique)

A l’intrada del temps clar

Cantem nadal

Aital cantam

Als enfants d’occitania

Me soveni

L’eternitat

Plon, plon

Cop a cop (CD)


 

   À propos de La Nègre: «Marie Rouanet construit là un livre passionnant. Nous suivons la narratrice dans ses pensées et ses pérégrinations, pour retrouver les personnes qu’elle a connues, les amies, les amants, et les lieux où elle a vécu. Nous vivons au jour le jour sa relation avec Hélène, ambiguë, entre soumission et révolte, affrontement et complicité. L’amour, l’admiration, l’horreur, la haine, l’émotion est au rendez-vous à chaque page. Un roman fort dont on sort bouleversé.» Serge Cabrol, Encres vagabondes.

 

   A propos de Murmures pour Jean Hugo: «Jean Hugo, qui s'est éteint en 1984, était l'arrière-petit-fils de Victor Hugo. Peintre, décorateur de théâtre et créateur de costumes dans l'entre-deux-guerres, il a été proche des plus grands artistes de son temps. Mais, quand il s'installe entre Nîmes et Montpellier, il découvre une toute autre vie : une nature généreuse, l'Occitanie et le monde paysan. Dans son nouveau livre, la célèbre romancière Marie Rouanet célèbre, avec nostalgie et poésie, des paysages, une époque et un artiste comme au premier matin du monde.» Philippe Vallet, Le Livre du jour, France Info.

   «Fondé sur une sensibilité, voire une sensualité, constamment en éveil, sur une minutieuse subtilité d’analyse et la sincérité dans l’expression de votre pensée, enfin sur la limpidité et la vivacité d’écriture, votre talent se confirme de façon particulièrement convaincante dans votre plus récent ouvrage, Luxueuse austérité, pour lequel notre Académie vous a décerné le Prix Enric-Mouly.» Charles Mouly, Académie des arts, lettres et sciences du Languedoc.

 

 

   «Il y a longtemps qu’une partie importante de ma vie a été donnée à l’occitan. Née à Béziers, je n’ai pas vécu comme mon époux, Yves Rouquette, dans un bain de langue, en famille et hors de la maison. Non, je n’ai pas connu une vie entière se déroulant dans une seule langue, du travail aux champs, de l’usine au syndicat. Il ne m’a été donné qu’un ambiant occitan. Car ma mère était lorraine. Mon père, par contre, élevé à Lacanne par ses grands-parents, était bilingue avec plus de patois que de français. J’entendais des conversations entre lui et son père, sa tante, sa mère. Ma mère elle aussi subissait cette influence, ainsi que celle du quartier, des marchés, des vendanges. Elle émaillait son langage d’une foule d’expressions en occitan!
Ainsi, à mon insu la langue d’oc entrait en moi. Si bien qu’en classe de seconde, m’étant inscrite au cours facultatif d’occitan, je fus stupéfaite de comprendre à peu près tout. A partir de ce moment, j’ai lu, avec joie, la grande littérature d’oc. J’avais trouvé ma passion d’adulte. (...) Ma vie littéraire s’est faite en français, mais sur un terreau de batailles menées, de langue à sauver, à parler à mes fils de façon volontariste. J’écris sur un patrimoine d’une richesse incomparable. Il m’habite, il me nourrit tous les jours.
» Marie ROUANET

   

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