Les écrivains de l'Atelier Imaginaire

Photo de Martine LE COZ Martine LE COZ

Qualité : Auteur fondateur
Email : mlcmemoire@gmail.com



Martine Le Coz vit à Amboise, en Touraine, depuis près de trente ans. Marquée par la rencontre d'Emmanuel Lévinas, d'Aimé Césaire, puis d'Emile Shoufani qu'elle a suivi dans la Marche pour la Paix à Auschwitz en 2003, elle inscrit l'ensemble de son travail dans une perspective fraternelle à travers ses romans en faveur de l'homme noir, des humiliés et des exclus (Céleste, prix Renaudot 2001. Ed. du Rocher). L'interrogation scientifique aiguillonne parfois l'ouverture spirituelle. Le souci premier est celui du lien. Il s'élargit naturellement dans le champ interculturel. Il faut voyager pour mieux rencontrer autrui - en Afrique, au Mali, au Burundi, en Algérie, dans la lumière de l'Emir Abdelkader, puis en Orient, en Inde. Le dessin, qui accompagne l'écriture depuis toujours, lance entre Orient et Occident une passerelle privilégiée. En 2009 a débuté l'illustration d'une Histoire des prophètes selon le Coran (Ed. Albouraq). La rencontre de l'indianiste André Padoux a permis l'accès à la spiritualité indienne. Un engagement de coeur s'est développé depuis auprès des femmes de modeste condition qui pratiquent au nord de l'Inde l'art du Mithilâ (Mithilâ, l'honneur des femmes, 2013. Ed L'Harmattan-Michalon), pour qu'il perdure et qu'elles survivent.




BIBLIOGRAPHIE


(Sélective)


ROMANS

La Tour de Wardenclyffe (illustrations Martine Le Coz), Michalon 2011

L'Homme électrique, Michalon 2009

Le Jardin d'Orient, Michalon 2008

La Reine écarlate, Albin Michel 2007

Nos lointains et nos proches, Albin Michel 2004

Céleste, Le Rocher 2001, Prix Renaudot

Le Nègre et la Méduse, Le Rocher 1999

Léo, la nuit, Le Rocher 1997

Les Confins du jour, Le Rocher 1996

Journal de l'Autre, Le Rocher 1995

La Palette du jeune Turner, Le Rocher 1993

Le Pharaon qui n'avait pas d'ombre, Le Rocher 1992

Gilles de Raiz, ou la confession imaginaire, Le Seuil 1989



NOUVELLE

Le Briquet, Le Rocher 1997



ESSAIS

Catherine d'Alexandrie ou la philosophie défaite par la foi, Le Rocher 1998

Gilles de Rais, ignoble et chrétien, Opéra 1995



TEXTES POÉTIQUES

Signe de ferveur noir, hommage à Olivier Debré, L'Oreille du loup 2010

La Couronne de vent (illustrations Rachid Koraïchi), Al Manar 2009

La Pierre et le souffle (photographies Georges Buschini), Farrago 2004

Hosana, Michalon 2003

Le Rire de l'Arbre au milieu du jardin, Le Rocher 2000

La Beauté, Le Rocher 2000

Le Chagrin du zèbre, Le Rocher 1998


ALBUMS
(peinture, encre et dessin)

Mithilâ, l'honneur des femmes, (textes M. Le Coz), L'Harmattan-Michalon 2013

Visages des voyageurs (textes Joël Schmidt), Le Rocher 2002


DOCUMENTS

Turner et les peintres, collectif, Télérama hors-série 2010

Hypnose et graphologie, Le Rocher 1993


Participation diverses : Nouvelles Clés, Information juive, Senso, We Demain, Orbs...




A propos de Céleste, prix Renaudot. «Martine Le Coz est autant poétesse que romancière. C'est dire que son écriture est aussi émouvante que sensuelle, forte que ciselée.» Henriette Sarraseca (RFI, 2001)

A propos de Nos lointains et nos proches «Martine Le Coz a l’art de saisir le mystère de chaque personne dans une formule poétique. Elle sait aussi, par ses saillies surréalistes et réjouissantes, épingler les petits miracles ordinaires» Cécile Lepage (La Vie, 2004)
 

A propos de La Reine écarlate. «A force d’évoquer les malheurs de ces pays, le sang qui coule et le travail des machettes, on en avait oublié leur beauté. Et l’histoire, la tradition, le rythme des royautés, la dignité des clans, la magie de l’invisible qui ensorcelle les collines…Martine Le Coz nous rend tout cela, par la magie de l’écriture. Dans un style poétique, que d’aucuns trouveront parfois à la limite de l’emphase, mais qui convient parfaitement à ces passions africaines, l’auteur fait vivre Barampaye, la dernière reine du Burundi (...) Les péripéties de ce livre appartiennent à l’histoire : la destitution de Mwambutsa, écartelé entre deux cultures, l’assassinat de Rwagasore peu après son élection triomphale, la mort tragique de son jeune frère Charles qui voulait rétablir la monarchie abolie par les militaires…Les faits sont vrais, mais Martine Le Coz n’a pas puisé dans les livres d’histoire, elle a écouté les Burundais et s’est imprégnée de l’esprit de ce vieux peuple.» Colette Braeckmann (Le Soir, Belgique, blog)

A propos de L’Homme électrique. «Si, dans le grand public, peu connaissent Nikola Tesla (1856-1943), son nom résonne toujours comme une légende. Auréolé de mystère, celui que Thomas Edison (1847-1931) considérait comme son plus grand rival est pourtant l’inventeur, entre autres, du courant alternatif. Sous la plume sensible et inspirée de Martine Le Coz, spécialiste des romans biographiques, on se délecte de l’enfance de la carrière et des manies de ce personnage hors norme, traversé d’intuitions fulgurantes et toujours tiré à quatre épingles. Un génie à découvrir absolument.» Psychologies.com



«L’écriture est reçue comme un don – une abondance. L’auteur, selon l’étymologie, est «celui qui accroît», du moins celui qui devrait accroître, fertiliser, faire pousser. Il laboure, heureux de l’action même de labourer, c’est son privilège singulier et sa responsabilité minuscule: minuscule point de conscience! Il suffit d’envisager l’immensité de la Voie lactée. La responsabilité d’écrire porte essentiellement sur la relation. Il s’agit de nourrir le tissu humain considéré dans l’ensemble du Vivant jusqu’aux étoiles. Le labour est matriciel.
Le travail d’écrire et publier ne se limite donc pas au résultat concret du produit livre qui tend à s’imposer aujourd’hui : non, le livre que nous venons de publier n’est pas «notre bébé»: le fruit n’est pas le seul pauvre nôtre. Seul, le passage compte. Passage des acuités, des retentissements, des mémoires… Le privilège d’écrire est sensible là, exactement: dans le passage de présences.
Pensons davantage au livre «présent». Alors, notre liberté infime touche à la joie infinie, parce qu’elle est cosmique.
Si, un jour, le don n’est plus, s’échiner à se maintenir coûte que coûte sur la scène sociale des hommes et femmes de lettres n’a pas de sens. Le sens, c’est le vivant. L’assèchement d’une voie, momentané ou non, invite à une réflexion plus profonde sur le sens du vivant.» Martine LE COZ