Les écrivains de l'Atelier Imaginaire

Photo de Patricia REZNIKOV Patricia REZNIKOV

Qualité : Ecrivain partenaire
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Patricia Reznikov est née à Paris en 1962. Elevée dans une famille franco-américaine où l’on pratique deux langues et où la littérature tient une place essentielle, elle étudie trois autres langues, dont l’allemand et le russe. 
De sa famille américaine venue de Russie au début du 20e siècle, elle tient son goût pour les identités et les langues perdues et de cette perte, le sentiment qu’il lui revient de transmettre des histoires. De sa famille normande, elle garde le souvenir de séjours contemplatifs passés dans le presbytère d’un grand oncle. 
Elle se tourne tout d’abord vers un autre langage, celui de la peinture. Diplômée de l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, elle entame une carrière d’illustratrice pour la presse, l’édition et la publicité (elle passe dix ans au sein de l’agence Illustrissimo). Son travail de peintre est régulièrement montré en France et à l’étranger.
Parallèlement elle publie des nouvelles dans des revues. Son premier roman paraît aux éditions de l’Arsenal. Il est choisi par France-Culture pour une adaptation radiophonique avec François Chaumette dans le rôle principal. Son deuxième roman paraît au Mercure de France. Il est sélectionné pour le Grand Prix des Lectrices de Elle. Son 3ème roman paraît au Mercure de France. Son 4ème roman reçoit la Bourse Thyde Monnier 2007 de la SGDL ainsi que le prix Charles Oulmont de la Fondation de France 2008. 
Depuis quelques temps elle se consacre plus exclusivement à l’édition, écrivant ou illustrant, à côté de son œuvre romanesque, des ouvrages pour la jeunesse.
Elle collabore aussi depuis 2005 aux Lettres Françaises/L’Humanité et à la revue d’art et lettres Verso. Lectrice pour une grande maison d'édition, membre du jury du prix Prométhée depuis 2008, elle vit et travaille à Paris.

BIBLIOGRAPHIE

(sélective)

ROMANS

 

Toro, éd. de l'Arsenal, 1994 
Juste à la porte du jardin d’Eden, Mercure de France, 2001

Dieu a égaré mon numéro de téléphone, Mercure de France, 2004.

Le Paon du Jour, éd. du Rocher, 2007

(Bourse Thyde Monnier 2007 de la SGDL,

prix Charles Oulmont de la Fondation de France 2008.)

 

 

NOUVELLES

 

Mon teckel à roulettes est un philosophe (nouvelles), éd. du Rocher, 2004.

Vie et mort en magasin (nouvelle), éd. du Rocher, 2004.

Un tour sur les montagnes russes (nouvelle), éd. du Rocher, 2005.

 

 

THEÂTRE

 

Toro ou le voyage en Espagne, dramatique pour France-Culture, 1994.

Femme de la Ville, La Métaphore,

revue du Théâtre National Lille-Tourcoing/éd. de La Différence, 1995.

 

 

ALBUMS POUR LA JEUNESSE

 

La Boîte de thé rouge (texte et illustrations), Gallimard Jeunesse/Amnesty International, 2003.

Le Chevalier des Rêves (texte et illustrations), éd. du Rocher Jeunesse, 2005

La Véritable Nage Papillon (nouvelle), in «Va y avoir du sport», collectif Gallimard Jeunesse/l’Ecrit du Cœur, 2006.

Cerise Noire (texte) illustrations de Laurent Corvaisier, Thomas Jeunesse/Amnesty International, 2007.

L’Avenir de Vincent Ravalec (illustrations), éd. Michel Lagarde.

Le courage de la jeune Inuit de J. Pasquet (illustrations), Albin Michel, 2003.

Contes et légendes des fées et des princesses (illustrations), Nathan, 2001.

Contes et légendes des mille et une nuits (illustrations), Nathan, 2004.

Contes de chevaux de R.Causse et N.Vézinet (illustrations), Albin Michel, 2004.

Ecrire le Monde, la naissance des alphabets de N.Cauwet (illustrations), éd.Belem, 2005.

Compter le Monde, la naissance des chiffres de N.Cauwet (illustrations), éd. Belem, 2006.

La Grande Invention d'Azule le Lutin (texte et illustrations), Thomas Jeunesse, 2008.





«Jamais fantasmagorie n’a été aussi bien organisée, aussi solidement construite. Patricia Reznikov, qui nous donne là son premier roman, le conduit d’une main de maître. On pense parfois à Mandiargues, à Breton et à d’autres surréalistes qui ont édifié un monde au-dessus du nôtre.» Vénus Khoury-Ghata, Europe, 1994.

«Par petites touches, phrases courtes, sans effets ni grandes tirades, Patricia Reznikov a le don de brasser des tableaux vivants, de créer des ambiances. Juste à la porte du jardin d’Eden est un roman qui a du charme et du chien.» Olivia de Lamberterie, Elle, 2001

«Patricia Reznikov surfe en virtuose sur les crêtes de cette intrigue multiple, empoignant à bras-le-corps le toujours délicat problème du roman dans le roman.»
Claude Mourthé, le Magazine Littéraire, 2001.

«Hantée par le surréalisme, le hasard objectif et la littérature américaine de Whitman à Thoreau, Patricia Reznikov navigue discrètement de clin d’œil en référence, se joue avec brio du rêve freudien et des liens du sang, tisse un chant d’amitié en écho à Sylvia Plath ou Frida Kahlo. Une séduisante réflexion sur la création et la grossesse, la jouissance et l’amour.» Jean-Luc Douin, Le Monde des Livres, 2001.

«Par ce roman sobre et profond, Patricia Reznikov dresse le portrait d’une amitié en péril. L’auteur de Toro nous peint des êtres coupés du monde qui redécouvrent la réalité comme on sort d’un rêve comme on tombe d’une étoile.» Nicolas d’Estienne d’Orves, Le Figaro Littéraire, 2001

«Cette franco-américaine, romancière attachante mais pas en vogue est «ailleurs», au rayon des écrivains authentiques, comme le prouve ce deuxième roman étrange et poétique. Elle excelle à brasser les atmosphères, à décrire les lieux, les villes les époques. On goûte la profondeur de ce livre aux vies parallèles, regard sur la solitude littéraire, l’amour, le rêve et la création. Comme une conversation américaine jalonnée de références surréalistes, menée en compagnie d’un écrivain de qualité à la double culture.» Jacques Gantié, Var matin, 2002.

«Drôle et subtil, l’auteur jongle avec les situations inattendues. Mise en scène de l’être et du paraître, du trouble identitaire. Ce roman offre un dépaysement onirique réussi.»Jessica Nelson, Le Magazine Littéraire, 2004.

«Le style manie le trouble et le logique, le raisonnable et l’onirique avec dextérité, retrouvant le ton désenclavé des grands romans anglo-saxons dont Patricia Reznikov, par ses origines, est familière. Un roman d’exception.» Joël Schmidt, Réforme, 2005.

«Le Paon du Jour est un beau roman d’«atmosphère» au sens simenonien du terme.» Fabrice Lardreau, Le Magazine Littéraire, 2007

«Subtil roman de la fuite et de la solitude, de l’éphémère et de ses métamorphoses, où la douleur se pare de soie pour mieux taire le désir naissant, où les papillons se font les messagers d’un fragile espoir pour redessiner un monde en couleurs.» Stéphanie des Horts, La Revue Littéraire, 2008.

«Je vois l’œuvre de Patricia Reznikov à la manière de ces cordes tendues au-dessus des fêtes foraines et elle, l’auteur, l’acrobate, dansant sur le fil à pas calmes et doux. Suivez la danseuse dans son équilibre périlleux, dans sa prose qui parle à mi-voix comme au chevet d’un malade, et vous trouverez peut-être, on ne vous promet rien, le Paon du Jour.» Jean Blot


«Oui, par-dessus l’océan Atlantique j’avance sur un fil. J’invite Mark Twain et Jean Giono, Isaac Bashevis Singer et Victor Segalen, Jean Giraudoux et Tennessee Williams, Kafka et Ibsen à m’accompagner. Les voix du monde sont infinies. Nos histoires, celles de nos origines, celles qui nous ont faits, sont avec nous. C’est à nous de les transmettre. Ecrire abolit le temps et les milles nautiques, la violence des exils et des arrachements, les mémoires empêchées. Ecrire, c’est inventer ce qui a eu lieu et qui peut encore nous dire ce que nous sommes. C’est peu, c’est difficile. C’est la liberté de recréer le monde que nous méritons.» Patricia REZNIKOV