Les écrivains de l'Atelier Imaginaire

Photo de Ghislain RIPAULT Ghislain RIPAULT

Qualité : Auteur fondateur
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   Né en milieu ouvrier. Après des études de philosophie à Nanterre et trois ans d'enseignement au Maroc (1968-1971), a mené de façon complémentaire des activités d'écrivain, de revuiste («Barbare», «Mot pour mot», «Contreciel», «Esprit», «Baraka», «Afrique-Asie»…), d'éditeur et de traducteur en publiant ou en faisant publier une centaine d'auteurs, souvent étrangers, dont certains persécutés dans leur pays –Abdellatif Laâbi (Maroc), Duyên Anh (Vietnam), Mauricio Rosencof (Uruguay).
   Parmi les nouvellistes et les romanciers qu'il a fait connaître en France : Saït Faïk (Turquie), Spojmaï Zariâb (Afghanistan), Ahmed Zitouni (Algérie), Arturo Uslar Pietri (Venezuela), Francisco Sionil José (Philippines).
   Depuis Le Singe de l'encre (Denoël, 1973), a publié une quinzaine de livres, et participé à divers ouvrages collectifs, thématiques pour certains.
   A été membre du jury international du prix Prométhée de 1997 à 2012.



Sur l'auteur:

- «Ghislain Ripault, Translittérature express», n°6-7, revue «Epistoles» (Auzon, automne 2001), 100 pages, une vingtaine de contributions.

- «)La Parenthèse», un film de Guy Lavigerie, 24 minutes, Ateliers Varan (Paris, 2003) – une naissance au récit incertain et une mort indicible font de nous des êtres de fiction : un court portrait de l'écrivain Ghislain Ripault.

- «Profils d’écrivain avec groupe», un film de Guy Lavigerie, 39 minutes, A tout théâtre, avec le soutien de l’Atelier Imaginaire (Lourdes, 2009).

Pour en savoir davantage: http://www.m-e-l.fr/ghislain-ripault,ec,362




 

DERNIÈRES PUBLICATIONS



L'Ordinateur lyrique, récits, Arcantère, Paris, 1989

Digression caractérisée, roman, SPM, Paris, 1994

Lettres de rupture et autres produits finis, récits, Parc, Paris, 1998

Exécutions intimes, nouvelle, Le Cherche Midi, Paris, 2000

Outre l'Atlantique, récits, Epistoles, Auzon,

(avec 15 dessins d'Ahmed Ben Dhiab), 2002

Le Désert de l'empailleur, roman, Rhubarbe, Auxerre, 2006

De l'Abîme ordinaire, récits, Rhubarbe, 2009
D’un enfant du pays à quelques autres, récit,
in «Le Livre d’où je viens», collectif,
L’Atelier Imaginaire/Le Castor Astral 2012
Dis-moi, nouvelles, Rhubarbe, 2012.
Dix fois quelque chose plutôt que rien, Rhubarbe, 2014.  




 

   «Depuis les inéditions Barbare fondées il y a une vingtaine d'années, ce franc-tireur de l'édition a toujours privilégié les voix dissonantes, rebelles à tout ordre, fût-il littéraire, qui ont élu l'écriture pour pays.» Pierre Drachline, Le Monde, 1994

   «Drôle et rageuse, l'écriture de Ghislain Ripault concasse la phrase, joue d'associations saugrenues, contrepette, tord le cou aux conventions, "retourne" les mots et les idées, étripe la construction narrative classique. C'est toujours très fort, juste, surprenant. Sans concession. Témoin de lui-même, mais aussi de nos zones secrètes, Ghislain Ripault excelle dans la violence ironique.» Claude Pujade-Renaud

   «Derrière l'humour surgissent les hantises de nos jours, les angoisses, les désillusions, les échecs d'une humanité pantelante, à la fois grotesque et superbe. Une sorte de carnaval baroque entraîne le lecteur d'Exécutions intimes.» Jean-Max Tixier, Les Nouvelles Publications, 2000

   «J'ai toujours aimé les livres de Ghislain Ripault, et j'ai toujours su pourquoi. J'aime la liberté avec laquelle il hausse les épaules dans sa phrase, la liberté avec laquelle il malmène et défie le bien-dire, l'évidence avec laquelle il avoue avoir quelque chose à dire, quelqu'un à entendre, des visages, des paysages et jusque des civilisations à se remémorer, mine de rien, mine de tout.» Salim Jay, Epistoles, 2001

   «Ghislain Ripault donne aux mots le pouvoir d'une grande liberté.» Aliette Armel, Le Magazine littéraire, 2003

   «Une œuvre dépiautante.» Marcel Moreau


   «Ghislain Ripault est un dériveur de mot de première classe. Entre Devos et Sol. Il a en plus quelque chose de la révolte verbale et sociale d’un Mac Lémyre.» Pierre Léon, L’Express, Toronto, Canada, 2004


   «En lisant et relisant Le Désert de l’empailleur, j’ai cette sensation délicieuse et angoissée d’une navigation en haute mer, où rien n’est vraiment assuré comme à la lecture d’un koan qui terrifie l’ego – une traversée qui ne cesse d’avoir lieu et pour laquelle li n’existe aucun retour: le sentiment de l’existence, qui est, je le crois, ce que la littérature peut me donner de mieux.» P. Godo, Suiro, revue japonaise, 2006



 

« J'aime beaucoup les métamorphoses. Je me souviens d'un artisan qui fabriquait lui-même son papier avec une pâte faite d'herbes différentes. Il a ensuite plongé la feuille dans le bain, et c'est exactement la façon dont j'écris: des choses qui peuvent être transitoires, vivantes, et disparaître, se métamorphoser, comme cette feuille en une autre. Cela va contre l'œuvre morte, finie, qui ne se transforme plus. C’est plein de récits entrelacés, comment l'on existe quotidiennement, avec toutes les aberrations, les absurdités, les imprévus substantiels, les beautés, les histoires entendues, celles que je me raconte. Une matière qui ressemble à celle de l'artisan, ma pâte à papier permanente! » Ghislain RIPAULT

   

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