Les écrivains de l'Atelier Imaginaire

Photo de Emmanuelle URIEN Emmanuelle URIEN

Qualité : Ecrivain partenaire
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     Née à Angers, domiciliée dans le Midi toulousain., ne vit pas à Paris... Après une formation universitaire en lettres, langues et finance internationale et quelques années dans diverses entreprises, elle quitte Paris et un poste de chef de projet télécom pour Toulouse et l’écriture. Elle est aujourd’hui traductrice et écrivain. De 2003 à 2006, ses nouvelles hantent, via les concours littéraires, revues et anthologies. Elle écrit également des fictions pour Radio France (Les Petits Polars, les Petites histoires) avant de publier son premier recueil en 2005. Elle est l’auteur de pièces de théâtre dont la plus récente, Dessine-moi une maison, est jouée à Toulouse en 2013. Avec l’auteur Manu Causse, elle a également réalisé un album de nouvelles musicales intitulé «Cinq tentatives d’approche de l’infini» et écrit plusieurs ouvrages à quatre mains. Son dernier roman, L’art délicat de rester assis sur une balançoire, est traduit en italien, espagnol, catalan et turc. Depuis 2009, elle siège au sein du jury international du prix Prométhée de la nouvelle.


Pour en savoir davantage: 
http://www.emmanuelle-urien.org/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuelle_Urien

 

 

BIBLIOGRAPHIE

(Sélective)
 

Court, noir, sans sucre, nouvelles
(L’être minuscule, 2005 – Prix de la nouvelle du Scribe 2006)
Toute humanité mise à part, nouvelles
(Quadrature, 2006 — Prix de la ville de Balma 2007)
La collecte des monstres, nouvelles
(Gallimard – Coup de cœur du Point 2007)
Jazz me down, nouvelle (In8, 2008)
Tu devrais voir quelqu’un, roman (Gallimard, 2009)
Vénus Atlantica, nouvelle (In8, 2010)
Court, noir, sans sucre, nouvelles
(Réédition, version augmentée – Quadrature, 2010)
Tous nos petits morceaux, nouvelles (D’un Noir Si Bleu, 2011)
C’est plutôt triste, un homme perdu, nouvelles (Onlit, 2012)
L’art difficile de rester assise sur une balançoire, roman (Denoël 2013)
Ce qu’endurent les anges, nouvelle (D’un Noir Si Bleu, 2013)
50 exercices pour mal élever ses enfants, essai humoristique
(avec Manu Causse, sous le pseudonyme de E.M. Caussurien, Eyrolles, 2013)
Le bruit de la gifle, nouvelles (Quadrature, 2014)
Du temps de cerveau disponible,novella (avec Manu Causse, In8, 2014)
L’art délicat de rester assis sur une balançoire, roman (Pocket, 2014)


«C'est l’une de ces histoires qui font rêver l'édition, celle du manuscrit envoyé par la poste et qui, d'emblée ou presque, séduit. En l'occurrence, Emmanuelle Urien avait fait parvenir à Richard Millet, écrivain magnifique et membre du comité de lecture de Gallimard, un recueil de nouvelles. Choix judicieux, essai transformé : « La collecte des monstres » est un livre étonnant. Au sens fort. Dix-huit nouvelles où passe - très vite - l'horreur du monde. La vie si calme en apparence, et puis la mort, « la seule valeur sûre », celle avec laquelle chacun de nous a ses chances, comme dit l'un des personnages d'Emmanuelle Urien, une starlette à la cuisse accueillante et à la carrière avortée.» Marie-Françoise Leclère – Le Point

«L'histoire de ce presque huis clos est originale, l'intrigue est magistralement menée, la construction irréprochable, l'humour grinçant et la fin totalement inattendue. La noirceur du propos est adoucie par une écriture serrée, précise, efficace, inventive, constituée de petites phrases et de détails infimes toujours au service du récit, soutenue par un rythme qui évite de figer les comportements, avec une fantaisie surprenante qui s'y entend fort bien à alléger l'ensemble. Rien n’est vraiment drôle sinon l’absurde de la situation qui permet au lecteur, entre drame et humour, de ne pas être entraîné dans l'infernale spirale qui engloutit l'héroïne. Au final, tout se tient même si on se laisse totalement surprendre par la fin.
L'imagination est au pouvoir et allume les feux d'une réflexion sur la création mais aussi la liberté et le bonheur. Un roman étrange, brûlant, qui laisse des traces.» Dominique Baillon-Lalande – Encres vagabondes

«Emmanuelle Urien ne se contente pas de nous entraîner dans un monde où la cruauté de l’homme est omniprésente, ses personnages nous renvoient à la part d’inhumanité qui sommeille en chacun de nous. Elle nous fait goûter de très près à cette sensibilité qui fait fleurir la peau. On ne prend pas facilement la tangente après le mot de la fin. On aimerait voir nos pensées se perdre dans le lointain, là où finit le monde. On aimerait se relâcher, s’affranchir de ce foisonnement d’émotions. Et puis, on se dit que l’émoi est la substance même du lien social et qu’il nous faut donc continuer à faire émerger les mots de la vie, aussi féroces soient-ils.» Patrick L’Ecolier – Calipso

«Du charme, ce n'est pas rien, allié à l'intelligence du texte... Un livre bien inspiré, un style alerte, un ton bien particulier, Emmanuelle Urien nous entraîne avec bonheur et comme sans hésitation sur son étrange chemin. Comme souvent les premières œuvres, "ça" parle de l'œuvre en train de se faire, mais comme beaucoup moins souvent ... "ça" le fait ici avec talent. Le contenu du livre a bien confirmé notre intuition première et le bien-fondé de sa présence ici.» Virginie Megglé – Psychanalyse en mouvement – avril 2009



     «J’écris sur la détresse intime de toutes ces personnes qui se prennent, au propre comme au figuré, des claques dans la plus grande solitude parce que certaines infamies, par convention, ne se partagent pas. Moi, chaque fois, j’ai l’impression de les accompagner là où personne d’autre ne peut, ou ne veut aller. L’espoir derrière tout cela, c’est qu’au bout du compte, on trouve toujours un écho, un sursaut. Ce ne sont pas juste des vies qui s’arrêtent, il y a toujours matière à revenir dessus.
J’écris sur l’homme et sa relation avec lui-même et les autres, dans un cadre qui dépasse rarement celui de la société dans laquelle j’évolue tous les jours. Monsieur et Madame tout-le-monde ont des vies passionnantes, bouleversées, dramatiques, infectes, il suffit de s’y intéresser, de soulever un peu le pan du vieux rideau qui occulte leur intérieur. On a tous vécu des drames ou on en vivra tous un jour, qui passeront inaperçus pour le reste du monde. Ce sont ces drames intimes qui m’intéressent, pas par voyeurisme mais par compassion, ou plus justement par empathie.» Emmanuelle URIEN

   

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