Les écrivains de l'Atelier Imaginaire

Photo de Annie COHEN Annie COHEN

Qualité : Ecrivain partenaire
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      Née à Sidi-Bel-Abbès en Algérie, Annie Cohen vit à Paris. Parallèlement à son travail d’écrivain, elle mène une activité plastique sous forme de gouaches, de dessins à l’encre de Chine, de rouleaux d’écriture. Expositions principales à La Chartreuse de Villeneuve-Lès-Avignon, à Paris, à Beaubourg, à la Halle Saint Pierre. Cette activité de plasticienne alterne avec ses écrits dont certains ont été adaptés au théâtre ou à la radio, comme Besame Mucho ou Mademoiselle Clara. Dans le sillage d’Henri Michaux ou de Bernard Noël, par les mots et les dessins, elle tente, comme l’écrit Antonin Artaud, de «refaire corps avec l’os des musiques de l’âme».

     Un portrait d’elle, La dentelle du signe, a été réalisé en 2008 par Isabelle Singer et Marcel Rodriguez, avec la participation de François Barat (Production Métisfilm /Direction du livre).

Pour en savoir davantage:
http://www.m-e-l.fr/annie-cohen,ec,760

 

 

BIBLIOGRAPHIE

 

(Sélective)


Aux éditions Zulma

L’Alfa Romeo, récit, 2009

 

Aux éditions Gallimard

Une enfance algérienne, 1997, Folio n° 3171, en collaboration

Bésame mucho, récit, 1998

La dure-mère, récit, 2001

Géographie des origines, récit, 2007

Le petit fer à repasser, récit, 2014

 

Aux éditions Actes Sud

Histoire d’un portrait, essai, 1992

L’Homme au costume blanc, roman, 1994

Le Marabout de Blida, roman, 1996 ; Folio n° 3360

 

Aux éditions Des femmes

La Dentelle du cygne, roman, 1979

Les Sabliers du bord de mer, roman,1981

Le Peignoir à plumes, textes et dessins, 1984

Les Étangs de la Reine Blanche, roman, 1984

L’Édifice invisible, roman, 1988

 

Aux éditions Farrago

La Rivière des Gobelins, récit, 2000

 

Aux éditions du Rocher

La langue blanche des rouleaux d’écriture, rouleau d’écriture, 2002

Les cahiers bleus, récit, 2004

 

Aux éditions La Table Rase/Écrits des Forges

Les mots ont le temps de venir, textes et dessins, 1989

 

Aux éditions Les petits classiques du grand pirate

Pierre de nuit, rouleaux d’écriture, 1991

C’était le jour de l’armistice, récit, 1999

 

Aux éditions Atelier des Grammes

Et la chose d’elle-même arriva, textes et dessins, 1997

 

Aux éditions Edisud

Albert Camus et les écritures algériennes, quelles traces ? 2004, en collaboration

 

Aux éditions Les Ennemis de Paterne Berrichon

Françoise Clérice, récit, 2006 - Accompagné d’un DVD de 6 minutes de François Barat

 

Livres d’artiste

Mille et un bocaux, avec Marie-Claude Quignon, 1998, édition La Forge

Square de Paris, 1999, avec Jean-Paul Ruiz

 

Théâtre

Mademoiselle Clara, L’Harmattan, 2014

 

 


«La séparation ne va pas sans attirer les braises du souvenir. Avec tendresse et humour, Annie Cohen décrit la nostalgie comme on maîtrise les nuances d’une aquarelle.» P-R Leclercq, Le Monde.

«L’Alfa Romeo est à Annie Cohen, ce que les Antémémoires sont à Malraux.» Joël Schmidt, Réforme.

«Pour une kyrielle d'écrivaillons, écrire sur soi se limite à la résolution d'une équation sans inconnue. À mille lieux de cette candide et non moins fallacieuse transparence à soi, Annie Cohen flirte avec le " trou du souvenir " en élaborant une œuvre dans laquelle le geste autobiographique est l'objet d'une réécriture constante. (…) et parce que le " trou de l'origine s'agrandit à mesure que l'écriture se fait " et qu'" aucune terre ne nous est promise "... Jérôme Goude, Le Matricule des anges.

«Annie Cohen, dont l'écriture présente ceci de singulier qu'elle est tout à la fois franche du collier et ouvertement lyrique.» Jérôme Goude, Le Matricule des anges.

 

 

«Écrire encore et encore sans jamais cesser de croire au bienfait du geste manuel d’écrire. Ligne après ligne, ligne contre ligne, et pour ne rien perdre du désir de tracer ces mots, noir sur blanc, dans la foi d’un geste écrit, dessiné, encore et encore dans le sens où l’ombre de la main a disparu et où le texte peut se dérouler, se déployer, de haut en bas, avancer sans repentir, sans respirer, d’un seul souffle, dérouler ce tapis de lettres, et dire, inscrire, l’amour fou des mots, collés les uns aux autres, amoureux les uns des autres, épris, dans la certitude ou le doute, du matin au soir, des mots tracés, écrits, figurés, et même si les visages n’ont plus de traits. Hier nous étions au bois de Boulogne, pelouses pelées, moches, pas même appétissantes pour la chienne, premier rayon du mois de mai dans une ville aimée, égale dans son décor et sa lumière d’Ile-de-France, mais pourquoi ce parc si délaissé, si peu vert, pourquoi ces eaux boueuses du lac, familles fatiguées, harassées, rentrer vite, et continuer le rouleau, écrire encore et marcher sur la marge étroite d’une bande de papier, arches satiné, écrire, sans relever la tête. Écrire sans se retourner, libre. » Annie COHEN