Les écrivains de l'Atelier Imaginaire

Photo de Charles  LE QUINTREC Charles LE QUINTREC

Qualité : Auteur fondateur
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Né à Plescop - Morbihan, Bretagne - en 1926. Etudes au collège Jules-Simon de Vannes. «Monté» à Paris en 1948, travaille dans une banque, puis dans un hebdomadaire breton, enfin devient critique littéraire du quotidien Ouest-France.

Dès 1950, rencontre Pierre-Jean Jouve, Pierre Emmanuel, Jules Supervielle, Paul Fort, Alain Bosquet, Francis Carco, Hervé Bazin, Robert Sabatier, Max-Pol Fouchet, Saint-John Perse, et beaucoup d'autres. On lui doit des poèmes, des romans, des essais et un Journal en trois tomes, tous publiés aux Editions Albin Michel. Le Verbe Amour donne la clef de son œuvre qui est de célébration, de ferveur et de foi.

Bourse Cino Del Duca, Grand prix international de poésie, prix Apollinaire, Grand prix de poésie de l'Académie française, Bourse Goncourt de la Poésie, Grand prix de la Société des Gens de Lettres, Charles Le Quintrec est juré international du prix de poésie Max-Pol Fouchet depuis sa création en 1982, et «compagnon» de Guy Rouquet depuis 1975.



 

BIBLIOGRAPHIE


 

Poésies

La Lumière et l'argile (1981)
Le Règne et le royaume (1983)
La Source et le secret (1990)
Danses et chants pour Elisane (1998)



Romans

Les Chemins de Kergrist (1959 et 1998)
Le Mur d’en face (1964)
La Ville en loques (1973)
Le Château d'amour (1979)
Le Christ aux orties (1982)
Chanticoq (1986)
Les Nuits du Parc-Lann (1990)
La Querelle de Dieu (1992)
La Traversée du lac (1995)
L'Empire des fougères (1998)



Récits

Pain perdu (1974)
Des matins dans les ronces (1986)
Une enfance bretonne (2000)
Un Breton à Paris (2002)


Journal

Les Ombres du jour (1985)
Les Lumières du soir (1987)
L'Espérance de la nuit (1996)
 




«Une pensée haute, un souffle fort, une gourmandise des mots.» Pierre-Henri Simon (Le Monde)

«Chaque livre de Le Quintrec est une demeure de l'âme.» Robert Kanters (Le Figaro)

 


«Il utilise le symbolisme et même l'allégorie avec une aisance que n'ont pas beaucoup de conteurs. Son œuvre est pleine de substance spirituelle et de beauté» Lucien Guissard (La Croix)

 


«Il vivifie ses romans par ses poèmes. Des uns aux autres, il passe en osmose des infusions d'astres.» Paul Guth (La Voix du Nord)


«Quel plaisir de retrouver sa prose aux mille feuillages. Sorcier des mots, sorcier des rêves, visionnaire du passé, il fait sonner comme personne la langue française !» Anne Robin (VSD)


 

«Qui ne sait? Qui ne comprend que ce qui manque à notre monde déboussolé c'est moins la justice - fût-elle sociale - moins la liberté - en serions de nouveau privés - moins la dignité - dont on nous dépouille un peu plus chaque jour - que l'amour, que l'efficace de l'amour à partir d'un merveilleux encore transcendé? Le grand dessein des hommes c'est la recherche du bonheur dont Paul Claudel disait : C'est notre devoir et notre patrimoine.

Par bribes, par miettes, par fragments libérateurs, nous attrapons en solitude quelque chose de l'universel amour. «Au commencement était le Verbe.» Pas un poète qui puisse oublier cet exorde. Le Verbe est le mot primordial. De tous «les mots de la tribu», le seul qui convienne ici. Il ne s'agit pas du verbe grammatical que les petis maîtres essaient de faire exploser par les jeux combinés de la typographie et de l'impuissance, mais du Verbe souverain - du Verbe Amour - qui est le langage, que dis-je? la respiration du plus Haut Nom.» Charles LE QUINTREC

 

   

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