Quinzaine littéraire PROGRAMME 2006 (Décade littéraire)



PROGRAMME 2006 (Décade littéraire)

22ème QUINZAINE LITTERAIRE ET ARTISTIQUE
DE L'ATELIER IMAGINAIRE

-. Décade: 8 – 18 octobre; Journées magiques 19 – 23 octobre .-

“Il faut que vous sentiez que quelque chose de grand est né.” Max-Pol Fouchet

Quinze jours durant le piémont pyrénéen va être une nouvelle fois l'objet d'une intense activité culturelle destinée au plus grand nombre. Plusieurs dizaines d'artistes et écrivains de tous horizons vont aller à la rencontre du public dans le cadre de la Décade littéraire et artistique puis des Journées magiques organisées à l'occasion de la remise des prix Prométhée et Max-Pol Fouchet décernés sur manuscrit par des lecteurs.

Des comédiens, des musiciens, des conteurs vont se produire en Bigorre et en Béarn pour donner à voir, écouter, échanger. Outre la cinquantaine d'animations mises en place dans les établissements scolaires en concertation avec le corps professoral, pas moins de vingt "rendez-vous de 17 h 30" sont programmés au Conseil Général des Hautes-Pyrénées et au Palais des Congrès de Lourdes pendant la Décade proprement dite (9 - 18 octobre). De même que les soirées prévues à 21 h, à Tarbes et à Lourdes, ces prestations sont en accès libre, dans la limite des places disponibles. Le bénévolat des organisateurs, les conditions amicales consenties par les intervenants et l'aide décisive de nombreuses institutions ou entreprises permettent de relever le défi.

A partir du 19 octobre, les jurés internationaux, les auteurs primés et les lauréats du Concours général convergeront vers les Pyrénées pour participer aux Journées magiques aux côtés de tous les amis et sympathisants de l'Atelier Imaginaire.

L'association s'est donné pour mission de stimuler la création littéraire et artistique dans tous les domaines.Elle s'attache à promouvoir des talents nouveaux, des créateurs mais aussi des passeurs de rêves et des professeurs d'enthousiasme.

Alors que “le dévergondage des images” (Max-Pol Fouchet) et que l'échange à sens unique de paroles trop souvent creuses caractérisent de plus en plus notre société dite de communication, il importe que nous prenions le temps de rencontrer ceux qui savent que l'essentiel se trouve hors des sentiers battus.

Bonne Décade! Bonnes Journées magiques!                       

                                                                                       Guy Rouquet


DECADE: 8 – 18 OCTOBRE


dimanche 8 octobre

MICHEL DEL CASTILLO, BIOGRAPHIE D'UNE ŒUVRE
une exposition réalisée par l'association Confluences,
en collaboration avec Michel del Castillo, Michèle Gazier et Michel Remy-Bieth


D'aucuns continuent d'écrire que mes livres suivent ma vie. (…) C'est la contraire qui est vrai, MA VIE SUIT MES LIVRES, avec peine souvent. Mon souvenir découvre ce que ma mémoire littéraire connaissait depuis longtemps.» Le Sortilège espagnol, 1977

Né à Madrid en 1933, de père français et de mère espagnole, Michel del Castillo doit très vite fuir le régime franquiste. Parvenu dans le sud de la France, il est abandonné par sa mère et est déporté dans le camp de concentration de Mauthausen en Allemagne. A la fin de la guerre, il retourne en Espagne. Mais, en dépit de son jeune âge, le gouvernement franquiste considère d'un mauvais œil ses antécédents et l'envoie en maison de redressement pendant cinq ans. Sorti de ce «bagne», comme il l'appelle lui-même, il gagne Paris et commence à se plonger dans l'écriture. Il en naîtra «Tanguy», un récit largement autobiographique. Publié en 1957, l'ouvrage constitue la première tentative de reconquête d'une identité perdue dans les désastres d'une enfance et d'une adolescence marquées par une succession d'errances, d'abandons et de trahisons. Depuis lors, Michel del Castillo, qui considère l'écriture comme «l'expression d'une angoisse profonde» et voue une véritable admiration à Dostoïevski, a construit une œuvre considérable, suivie par un public fidèle et couronnée par de très nombreux prix littéraires, dont La Nuit du décret, prix Renaudot en 1981.

Universitaires et critiques distinguent clairement les axes de sa production littéraire: L'Espagne ( Le sortilège espagnol, Andalousies…), les figures paternelles ( La Nuit du décret, Le Crime des Pères,(Grand Prix de RTL-Lire), De père français, La tunique d'infamie…), les différents avatars de la figure maternelle( La gloire de Dina, Une femme en soi, Prix du Levant, Les Etoiles froides et Les portes du sang…) enfin, une incessante méditation sur l'Art et le rôle de l'artiste ( Mon frère l'Idiot, Colette, une certaine France, Algérie, l'extase et le sang, sur le poète Jean Sénac, Sortie des Artistes, essai sur le théâtre), sans compter de nombreuses conférences sur Mozart, Bach, la musique polyphonique, l'opéra et les grands compositeurs espagnols.Mais si dates et événements constituent bien le cadre à l'intérieur duquel la vie de l'auteur s'est déroulée, il ne faut jamais perdre de vue son propos, vingt fois répété: « Je n'ai pas d'autre biographie que les livres, ceux qui m'ont fait et ceux que j'ai faits. Je suis un enfant des mots», manière de suggérer que sa biographie véritable relève, non de la réalité, mais de la littérature.

Installée au Palais des Congrès de Lourdes, inaugurée le 8 octobre, à 17 h 30, l'exposition, qui compose «avec les fragments d'une vie chaotique, un récit vivable»,est en accès libre, jusqu'au 22 octobre, de 10 h à midi et de 14 h à 17 h 30.


lundi 9 octobre

DEUX ANS APRES…
Avec Abdelkader DJEMAÏ et Martine COSTES-SOUYRIS


Le 11 octobre 2004, sollicité par l'Atelier Imaginaire, l'écrivain algérien était invité à poser un regard tendre et humoristique sur les Bigourdans et leur environnement. Rencontrant en cette circonstance ses premiers guides et compagnons de route, l'auteur s'engageait publiquement à découvrir les Hautes-Pyrénées à la lumière changeante des quatre saisons. «Avec pudeur, respect et tendresse, dans l'amour de soi et des autres, dans le buisson ardent des mots, dans le cœur battant des sources et des souvenirs, une œuvre s'est mise à palpiter». Au terme du parcours, deux ans après, Pain, Adour et fantaisie, qui vient d'être édité par Le Castor Astral, appartient désormais aux lecteurs. A. Djemaï s'en entretient librement avec le public tout en agrémentant son intervention de lectures données avec le concours de Martine Costes-Souyris, comédienne.
17 h 30 - Conseil Général, Tarbes


mardi 10 octobre

AUX SOURCES DU NIL, LA DEESSE LOINTAINE
par Françoise BARRET

Cette nuit, la déesse Sothis s'est montrée: c'est une étoile merveilleuse annonçant l'aube et la venue de la crue prochaine. La petite Nefer, inquiète, n'a pas trouvé le sommeil. Et si l'étoile ne revenait pas? Et si le sable apporté par les vents violents du désert venait à tout recouvrir? Pour la rassurer, on lui raconte une histoire. Comment les dieux ont fait le monde comment certains faillirent tout faire basculer dans le désordre infernal comment chacun participe, par les actes de sa vie et les rites, à maintenir cet équilibre aussi fragile et léger que la plume de Mâat qui pèse les cœurs de ceux qui vont rejoindre le monde des morts, le monde des éternellement vivants: les dieux.
17 h 30
- Conseil Général, Tarbes

LE NEZ SUR LA VITRE
Abdelkader DJEMAÏ s'entretient de son roman avec Guy ROUQUET

Un émigré algérien de 58 ans, s'engage dans un voyage en autocar pour retrouver à Nancy son fils rebelle de 25 ans qui ne répond plus à ses lettres. C'est durant le trajet que se déroule le roman publié en 2004 au Seuil. L'homme pallie sa piètre maîtrise de la langue en enregistrant du regard chaque élément, pour mieux dessiner sa place dans une société où il reste étranger. Le voyage en redessine un autre, plus intime…
« Djemaï donne une nouvelle dimension au thème qui lui tient à coeur et que, livre après livre, il explore : les émigrés algériens en France. Il ne « sociologise » pas, ne politise pas, ne polémique pas. A travers l'histoire banale de personnages ordinaires, il donne à voir et à sentir, et, sans s'appesantir sur la tragédie du vieil homme courageux et digne qui n'a rien compris à l'éloignement de son fils, immigré de la deuxième génération, nous touche au cœur. La réserve avec laquelle il la traite, la rend encore plus poignante. Ce livre court, à la fois doux et abrupt, laisse un souvenir fertile. 
17 h 30 - Le Palais, Lourdes

mercredi 11 octobre

CONTES ET RECITS DES TEMPS DRUIDIQUES
de et par Jean Pierre GAILLARD

«Ouvrez les yeux, le coeur et l'esprit. Des histoires de rêves vont passer par là. Des histoires de rêves qui parlent de toi. Suspendez un temps le temps de votre vie et suivez-moi sur le chemin d'histoires. Je vous parle d'un temps lointain….D'un temps que n'ont même pas connu nos pères…..Ni les pères de nos pères…Ni les pères des pères de nos pères.. En ces temps-là, voyez-vous, nos ancêtres vivaient côte à côte avec les arbres, les animaux, les pierres, le petit peuple des korrigans, des elfes et des fées…Non seulement ils se respectaient mais ils se parlaient ….En ces temps-là, voyez-vous, il arrivait pour certaines fêtes de nuit que les hommes, les arbres, les animaux, les pierres et tout le petit peuple des korrigans, des elfes, des fées, se retrouvent autour du Feu-Père pour danser et festoyer… Et si ces temps n'étaient pas disparus?» Jean-Pierre Gaillard
17 h 30 - Conseil Général, Tarbes


«LE SAS» de Michel AZAMA
cf. présentation du 12.
17 h 30 -
Le Palais, Lourdes

jeudi 12 octobre

«LE SAS» de Michel AZAMA
par Virgine HUE, mis/scène de Jean -Pierre GAILLARD

On ne connaîtra jamais son nom, mais qu'importe.Depuis dix ans, elle est enterrée vive. Cette nuit est la dernière en prison, dans la cellule des partantes. Ce "sas" entre le monde carcéral et la liberté. Hargne, rancoeur, angoisse, attendrissement, gamberge et surtout la peur devant ce face à face avec la liberté. Qui l'attend? son enfant qu'elle n'a vu que quelques heures? Quelle réinsertion quand tu as passé dix ans à faire des kikis en peluche? Pendant dix ans, la prison, c'est être fouillée àchaque moment de la journée, vivre dans la promiscuité, être surveillée jour et nuit dans les actes les plus intimes. C'est perdre tout libre arbitre, trouver un sens au fait de n'avoir rien à attendre et...Attendre. Pourtant il faut bien payer sa faute...Mais à quel prix...Et jusqu'à quand? Une démocratie se juge à la façon dont elle traite ses membres les plus faibles....Le texte de Michel Azéma permet d'affronter la dure loi de l'incarcération aujourd'hui...
Né en 1947 dans les Pyrénées-Orientales, c'est en qualité de comédien que Michel Azama entre dans le théâtre avant qu'il ne s'essaie à l'écriture en 1981 avec Ruptures. Depuis ses créations s'enchaînent : Géranium, Bled, Vie et mort de Pier Paolo Pasolini, Le Sas, Croisades, Iphigénie ou le péché des dieux , Aztèques, et Amours fous
. Toutes ses pièces ont fait l'objet d'une création théâtrale ou radiophonique et sont traduites en cinq langues. Depuis 1993, il est conseiller littéraire du Centre National des Ecritures Contemporaines.
17 h 30 - Conseil Général, Tarbes

ALAIN SOURIGUES: SEUL MAÎTRE A BORD!

cf. présentation du 13.

17 h 30 - Le Palais, Lourdes


vendredi 13 octobre

ALAIN SOURIGUES: SEUL MAÎTRE A BORD!

«Affranchi occasionnellement de la férule de ses deux excellents musiciens, le barde Gascon renoue avec ses débuts et rechausse sa fidèle quoique récalcitrante guitare pour un récital solo. La gestuelle s'en trouve logiquement diminuée mais l'essentiel demeure: chansons, textes et aphorismes sensibilité, humour et amour des mots… «Alain Sourigues façonne les mots avec exigence et en joue toujours sans gratuité. Chez ce chanteur landais, rien n'est laissé au hasard, surtout pas l'humour qu'il manie avec précision et justesse, comme chez tous les pessimistes gais.» Chorus, été 03
Entre les festivals estivaux et une tournée girondine, l'artiste s'autorise une cure pyrénéenne pour un retour à la source de son humble et coupable activité. Seul maître à bord et unique devise: Rien n'est jamais acquis, même à moi!»
17 h 30 - Conseil Général, Tarbes

CONTES ET RECITS DES TEMPS DRUIDIQUES
cf. présentation du 12

17 h 30 - Le Palais, Lourdes


ABDELKADER DJEMAÏ: UN ECRIVAIN A L'ECOLE
cf. présentation du 9, du 10, du 20 et du 21.

20 h 30 – Ecole publique, Juillan

samedi 14 octobre

PICPUS
de et par Yves HUET

A mi chemin entre conte et théâtre, Yves Huet, nous entraîne, le temps de deux histoires, tendres et mélancoliques, dans le petit village bigourdan de Bazet, le Bazet de son enfance, des années 70. Tantôt dans le rire, tantôt dans l'émotion nostalgique, il nous raconte les déboires d'un écolier, nouveau venu et fraîchement accueilli, qui percera le mystère de la sorcière Picpus, dont chacun sait qu'elle hantait l'arrêt de bus et dévorait les enfants … Mais les légendes cachent souvent une réalité bien plus cruelle que l'univers de tous les contes enfantins. Deux ans plus tard, Picpus trouvera l'amour dans les yeux de Dinette, une petite fille pas ordinaire, avec de grands yeux de chouette et un foulard sur la tête… Et quoi qu'en pensent les adultes, la passion n'a pas d'âge. Elle peut assombrir un cœur, pendant trente années, pour soudain l'éclairer, à la simple vue d'un médaillon. Deux histoires au parfum de souvenirs patinés et embellis par les années qui oscillent entre humour et drame, mais où l'espoir transparaît toujours en filigrane. Deux histoires qui nous ramènent inexorablement à notre propre enfance. Ce spectacle a été primé au troisième «coup de chapeau» du Chapeau Rouge à Toulouse.
17 h 30 - Le Palais, Lourdes.


dimanche 15 octobre

LILIKEN, chansons originales intimes,
avec Christelle Fortin (voix, textes), Claire Menguy (violoncelle)
et Sébastien Porte (piano, textes, musiques).

Entre chanson pop et musique de chambre, Liliken a tissé un répertoire tout en nuance, fait de mystère et de raffinement, de profondeur et d'élégance, de douceur et de violences mêlées.La poésie et l'énergie qui se dégagent au fil des mots et des harmonies nous entraînent sur des zones troubles à la lisière du rêve et de la mélancolie, où chaque chanson est comme un tableau impressionniste.On y voit défiler des paysages intérieurs aux couleurs de l'enfance («Les hortensias») le décor embrumé d'une ville de Bohème («Prague») et le portrait embué de Camille Claudel dans ses derniers jours («L'Âge mûr»). Au crépuscule qui s'allonge sur la campagne («Loin des villes») font écho les reflets changeants de la femme aux deux visages («Mes châteaux angevins»). Mais un concert de Liliken, c'est aussi tout un monde naturaliste de végétaux et de petites bêtes qui se dévoile, et où percent par surprise des étincelles de dérision et de sensualité («Les huîtres», «Chrysalide»). Depuis la création du groupe, on a pu l'applaudir aux festivals Le Marathon des Mots, Détours de Chant, Les Vibrations de Moissac, Pause-Guitare, Chantons sous les pins, Visa-Francophone, Chansons en balade...mais aussi au Sentier des Halles (Paris), au Bijou, au Mandala, au Théâtre du Grand-Rond, au Théâtre du Pavé et au Centre Culturel Henri-Desbals (Toulouse), au Théâtre l'Albarède de Ganges (Hérault), au Domaine de Caderonne (Aude), à la Ruche et au Domaine de Matens (Tarn)... Le premier album du trio Loin des villes est disponible depuis avril 2006. Informations: http://liliken.free.fr/;chansons: http://liliken.musicblog.fr/
17 h 30 - Le Palais, Lourdes

lundi 16 octobre

GEORGE SAND ET LES FEMMES
lecture-spectacle de Martine COSTES-SOUYRIS

«Il n'y a pas de solution individuelle au bonheur quand la société va mal.»

Aller et venir sur les pages extraites de l'œuvre comme de la correspondance de George Sand, c'est un peu se mettre à l'écoute du désir de liberté de la femme, du désir de voir le monde autrement qu'en guerre avec lui-même. Olympe de Gouges, Louise Michel,Lou Andras Salomé, jusqu'à la lauréate du prix Nobel de la Paix 2003 Shirine Ebadi, nous accompagnent elles aussi vers la nécessité de réactiver le débat au service de l'humain.
17 h 30 -
Conseil Général, Tarbes

CHANTS ET MUSIQUES D'AMERIQUE DU SUD
cf. présentation du 17.

17 h 30 - Le Palais, Lourdes


mardi 17 octobre

CHANTS ET MUSIQUES D'AMERIQUE DU SUD
avec Mercedes GARCIA (chant) et Paul PACE (guitare)

PORQUE?
- Parce qu'un jour à Paris le tango l'attrapait pour lui murmurer des histoires urbaines d'exil et de nostalgie, l'amenant jusqu'à l'ébullition piazollesque de Buenos Aires.
-Parce que sa guitare le guidaitsur les traces du vent et des flûtes, vers les rythmes des gauchos de la Pampa argentine.
- Parce qu'une même émotion les a fait se reconnaître, créant le lien entre la mélancolie du tango, la force du chant des Indiens et la légèreté du "bailecito".
- Parce qu'Atahualpa Yupanqui, Mercedes Sosa y Los Indios.
- Parce que Carlos Gardel, Astor Piazzolla …PORQUE SI !
17 h 30 - Conseil Général, Tarbes

JOHAN PADAN A LA DECOUVERTE DES AMERIQUES

cf. présentation du 18.

17 h 30 - Le Palais, Lourdes

mercredi 18 octobre

JOHAN PADAN A LA DECOUVERTE DES AMERIQUES
de Dario FO, prix Nobel de littérature
par Alain BAUGUIL et André GEYRE

Dario Fo, personnalité de premier plan de la farce moderne et du théâtre politique, naquit en 1926, dans un village de Lombardie, où il fut vite en contact avec le théâtre populaire et la tradition orale. Son anti-conformisme, son courage civique et son engagement politique et social l'entraînèrent dans d'innombrables procès et controverses en Italie avec l'Etat, la police, la censure, la télévision, et le Vatican. Sa production dramatique comprend 70 oeuvres environ. Dans Johan Padan a la decoverta de le Americhe, créée à Milan en 1991, Dario Fo s'est inspiré avec sa façonde légendaire de faits historiques, principalement des carnets de voyage de Cabeza de Vaca et des récits sur la découverte des Amériques de Christophe Colomb. Johan Padan, originaire de la plaine du Po, est le descendant direct de Zanni, de Scapin. Fuyant l'Inquisition dans l'un des bateaux du Génois Christophe Colomb, il se retrouve rescapé après moult péripéties, au milieu d'une tribu d'indiens cannibales, avec quelques-uns de ses camarades …
17 h 30
- Conseil Général, Tarbes

DEDALE ET MINOS
Récits de la mythologie grecque
par Françoise BARRET

Dédale, inventeur génial, passe sa vie à réaliser des œuvres fascinantes, extraordinaires. Technicien au service du roi Minos, il participe à sa gloire, puis à sa perte… C'est par lui que nous suivons les aventures du Minotaure, de la reine Pasiphaë, d'Ariane, de Thésée, mais aussi celles des dieux… Le récit est suivi d'une ou deux métamorphoses d'Ovide.
17 h 30 -
Le Palais, Lourdes


JOURNEES MAGIQUES : 19 - 23 OCTOBRE

Programme détaillé à l'adresse URL :
http://www.atelier-imaginaire.com/default_page.php?menu=61&page=3


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